L’origine des chemins de fer -

Au XVIe siècle, dans les mines, des chariots sur rails étaient déjà utilisés pour transporter les minerais. La locomotive à vapeur fait son apparition aux alentours de 1750, mais c’est au XIXe siècle que ce moyen de transport connaîtra un formidable essor, grâce à des ingénieurs tels que Georges Stephenson, Robert Davidson... De la vapeur, on passe ensuite à l’électricité avec des performances allant jusqu’à 110 km/heure dès 1842. L’Angleterre a été une des pionnières dans le développement du transport ferroviaire, avec la ligne Manchester-Liverpool par exemple. La première ligne française ouverte au trafic des voyageurs sera celle reliant St-Etienne à Lyon. De façon générale, le chemin de fer bouleversa la vie économique des pays et contribua à la croyance en la toute puissance du progrès qui caractérisa la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Aujourd’hui, les vitesses de pointe atteintes par les «trains à grande vitesse» sont impressionnantes (plus de 300 km/heure), mais les problèmes de sécurité sont plus que jamais d’actualité. Enfin, il faut ajouter dans ce domaine, et cela pourra être appliqué au Liban, que le transport des marchandises par le train sera une des solutions pour désengorger les routes et éviter les problèmes posés par les camions transportant des matières dangereuses. La gare de Prévost : un exemple à suivre.... La gare de Prévost se trouve au Quebec. Elle fut construite en 1898 et s’appelait à l’époque «gare de Shawbridge». Après une longue histoire semée d’embûches, (le local a été plusieurs fois abandonné faute de moyens financiers) et grâce à l’acharnement des habitants de Prévost, la gare a connu une seconde naissance. Elle a, en effet, été réhabilitée grâce au travail opiniâtre des membres du comité de la gare. Ce sont, à l’origine, des habitants de la région qui se sont mobilisés bénévolement. Au départ, ils étaient au nombre de 40 et sont aujourd’hui environ 150. L’idée pour réutiliser cette gare est intéressante : il s’agissait de la retaper pour qu’elle devienne un lieu convivial pouvant servir à plusieurs associations du type sauvegarde du patrimoine, ciné-club, associations caritatives... La plupart de ces organismes sont bénévolement éparpillés, isolés et manquent de moyens et de soutien technique. Une salle a été prévue pour la tenue des assemblées générales ou du conseil d’administration et la gare rénovée leur offre de partager un ordinateur, un téléphone, un fax, un secrétariat permanent... Cette idée originale s’ajoute à celle qui consiste à transformer les gares abandonnées en musées et à profiter de ces bâtiments qui ont encore souvent beaucoup de cachet.