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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Frangié : La présidence de la République - n’est pas un « défouloir »

Commentant les propos tenus la veille à la BBC à l’Unesco par Walid Joumblatt, le ministre de la Santé Sleiman Frangié a estimé que le chef du PSP s’en prenait au chef de l’État Émile Lahoud «pour rectifier l’erreur qu’il avait commise (à l’égard de la Syrie)» et souligné que la présidence ne saurait être un «objet de défoulement». «Nous encourageons tout rapprochement avec M. Joumblatt, mais ce dernier considère que le chef de l’État est un défouloir. Dès lors qu’il cherche à rectifier une erreur, il se défoule sur la présidence de la République», a déclaré M. Frangié. «M. Joumblatt a un problème. Il essaie de s’attirer la sympathie d’une opinion publique qu’il avait perdue à un certain moment», a-t-il dit. Il a estimé que les services de sécurité de l’État, dont le chef du PSP avait dénoncé le rôle, «valent mieux que ceux des milices», soulignant que «sur ce plan, tout le monde a le droit de s’exprimer sauf M. Joumblatt». Se disant prêt à «l’ouverture et au dialogue» avec Walid Joumblatt «s’il souhaite revenir sur son erreur», le député de Zghorta lui a reproché d’être allé trop loin, puis d’avoir voulu se rétracter et pour ce faire, il lance une attaque contre le président de la République. Selon lui, les services de sécurité «ne s’ingèrent plus dans les affaires du pouvoir politique sous le nouveau gouvernement». «Je suis contre l’abolition des services à condition que leurs activités ne constituent pas des ingérences», a-t-il dit. M. Frangié a enfin appelé les Libanais à «voir les aspects positifs dans l’attitude du président Lahoud. Ses prises de position sont patriotiques. Il y a des erreurs dans le détail, mais cela ne signifie pas que nous ayons le droit de nous défouler sur la présidence».
Commentant les propos tenus la veille à la BBC à l’Unesco par Walid Joumblatt, le ministre de la Santé Sleiman Frangié a estimé que le chef du PSP s’en prenait au chef de l’État Émile Lahoud «pour rectifier l’erreur qu’il avait commise (à l’égard de la Syrie)» et souligné que la présidence ne saurait être un «objet de défoulement». «Nous encourageons tout...