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Actualités - CHRONOLOGIES

SPECTACLE - L’orchestre « Mayy el-Dahab » au grand Théâtre, vendredi - Un poème d’Oscar Wilde chanté - par Habiba el-Cheikh -

À mi-chemin entre la représentation théâtrale et le chant, un spectacle – concert donné par Habiba el-Cheikh et sa troupe Mayy el-Dahab (eau de l’or) – sera donné vendredi 12 octobre à 21h au Grand Théâtre, dans le centre-ville. Détail qui a son importance : les paroles de la chanson sont tirées du poème The Ballad of Reading Goal d’Oscar Wilde. «C’est le poème de ma vie, exulte Habiba el-Cheikh. Il me hante depuis qu’un ami irlandais me l’a lu, il y a plusieurs années de cela. Ce poème a été écrit par Wilde lors de son séjour en prison, vers la fin de sa vie. Il raconte l’histoire d’un camarade de cellule, condamné à mort pour avoir tué la femme de sa vie». Ce spectacle sera enregistré live sur un CD. En avril 2001, cette composition musicale sera rejouée à Beyrouth conjointement avec Living Theatre, la troupe pionnière du mouvement Off Broadway. Cet événement est placé sous l’égide du ministère de la Culture, la MEA, du Blue Note, du Goethe Institut, des Fondations René Moawad, Friedrich Naumen et de Transcultures (Belgique). La musique est fondamentalement orientale mais elle comporte diverses influences. La composition est signée par des artistes libanais, belges et arméniens. Habiba el-Cheikh a étudié le piano et la violoncelle durant un séjour de treize ans aux États-Unis. Ses professeurs étaient Joon Sanderson (piano) et Nancy Kosti et Vallery Palmerie (violoncelle). Elle a joué dans des orchestres jusqu’à l’âge de 18 ans. Elle s’est ensuite rendue à Paris où elle a étudié, deux ans durant, le mime et le théâtre à l’École Marcel Marceau. En 1987, elle a travaillé avec les membres du laboratoire de théâtre de Jerzy Grotowski. Elle s’est également initiée au chant vibratoire avec un professeur polonais, Ludwik Flaszen. De passage à Berlin, elle en profite pour étudier la relation entre la voix et le corps et s’initier au chant grégorien avec le Colombien Jorge Lopez. Depuis cinq ans, Habiba el-Cheikh, Biba pour les copains, tente de développer un style de représentation où les histoires sont chantées. Elle a ainsi signé deux spectacles : The Shadow d’Edgar Allen Poe et The Egyptian Book of the Dead dans le cadre du Festival Ayloul. Elle a par ailleurs dirigé des ateliers de vocalise au palais de l’Unesco, à l’Université libanaise et à l’USJ. Au nombre des compositeurs et membres dirigeants de l’orchestre : Mohamad Turk qui a composé de nombreuses pièces pour orchestre. Percussionniste, il s’est également frotté aux planches en tant que metteur en scène (Al-Haras 1996). Il a été nominé meilleur acteur au Festival Élyssar en Égypte. Il y a aussi Antoine Balaban qui dirige la section percussion et qui, avec ses deux fils Jad et Daniel, confectionne des instruments de musique. Autres membres du groupe : Ali Nassar, compositeur, musicien et chanteur qui a signé plusieurs CD durant les quatre dernières années ; et Arthur Satian, pianiste de jazz, professeur musique et compositeur.
À mi-chemin entre la représentation théâtrale et le chant, un spectacle – concert donné par Habiba el-Cheikh et sa troupe Mayy el-Dahab (eau de l’or) – sera donné vendredi 12 octobre à 21h au Grand Théâtre, dans le centre-ville. Détail qui a son importance : les paroles de la chanson sont tirées du poème The Ballad of Reading Goal d’Oscar Wilde. «C’est le poème...