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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

"La résistence à l'occupation est un droit légitime" Rapin: Le règlement n'est pas pour demain

Le président actuel du comité international de surveillance, M. Laurent Rapin, a poursuivi hier sa tournée auprès des hauts responsables libanais. Après avoir rencontré mercredi le président de la République Émile Lahoud, il s’est entretenu hier avec les chefs du Législatif et du gouvernement, Nabih Berry et Sélim Hoss. à l’issue de sa réunion avec M. Hoss tenue en présence de l’ambassadeur de France Daniel Jouanneau, M. Rapin a indiqué que les entretiens avaient porté sur «la crise très grave que le groupe (de surveillance) a connue dans son fonctionnement il y a un mois, avec le boycott pendant trois semaines du comité par les autorités israéliennes». D’autre part, selon M. Rapin, il convient de nourrir un «espoir raisonnable» concernant le processus de paix dans la région. «Tout le monde doit être d’une grande prudence et il est clair que la paix, si elle apparaît plus probable à l’horizon, n’est quand même pas pour demain», a-t-il dit avant d’ajouter : «Par conséquent le groupe de surveillance va être conduit à poursuivre sa tâche plus que jamais dans les semaines et les mois à venir». M. Rapin a en outre indiqué qu’ «au cours des trois dernières années, le nombre des pertes humaines et l’ampleur des destructions matérielles ont considérablement baissé». «Nous remplissions ainsi une tâche humaine et politique essentielle pour le Liban», a-t-il dit avant d’ajouter : «Nous veillerons – la délégation française en particulier –, à ce qu’il en aille ainsi dans les semaines et les mois à venir». Interrogé sur le rôle du comité de surveillance à la lumière d’une reprise des pourparlers de paix, M. Rapin a répondu que les cinq délégations au sein du groupe, «y compris la délégation israélienne, respectent l’accord d’avril». Selon le président du comité de surveillance, cette attitude «contribuera à développer une atmosphère positive convenant aux négociations de paix et à l’application des décisions prises au niveau international». M. Rapin constate ainsi que, depuis un mois, le nombre de plaintes a diminué à comparer avec la période qui a précédé la dernière agression israélienne du mois de juin. «Je pense que la situation continuera à s’améliorer au cours des prochaines semaines, et je crois aussi que la résistance à l’occupation est un droit légitime», a conclu M. Rapin.
Le président actuel du comité international de surveillance, M. Laurent Rapin, a poursuivi hier sa tournée auprès des hauts responsables libanais. Après avoir rencontré mercredi le président de la République Émile Lahoud, il s’est entretenu hier avec les chefs du Législatif et du gouvernement, Nabih Berry et Sélim Hoss. à l’issue de sa réunion avec M. Hoss tenue en...