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Actualités - CHRONOLOGIE

DOSSIER RÉGIONAL - Des rapports complets sont en cours d'élaboration Hoss: Le Liban se prépare à la reprise des négociations

Le Premier ministre Sélim Hoss a annoncé hier que le Liban se préparait à la reprise des négociations de paix au Proche-Orient, tout en soulignant qu’il y avait peu à négocier avec Israël. «Nous ne jugeons pas négociable la question du retrait israélien du territoire libanais», la résolution 425 de l’Onu stipulant que les Israéliens doivent quitter l’intégralité du territoire libanais, a souligné M. Hoss dans un entretien avec l’AFP. «Aucune question ne se pose quant à l’étendue du retrait ou à la délimitation des frontières», a-t-il estimé, laissant entendre que, du point de vue du Liban, seules les modalités en resteraient à discuter avec Israël lorsque les négociations de paix reprendraient. «Étant donné que le Liban adhère à la résolution 425 (…) , il y a très peu à négocier avec Israël», a insisté le Premier ministre avant d’ajouter : «Néanmoins, une fois que la négociation aura commencé, le Liban en sera. Ainsi la négociation sur le volet libanais reprendra en même temps que les autres, en particulier le volet syrien», a ajouté M. Hoss, réitérant la position immuable du Liban concernant l’indissociabilité des deux volets. D’autre part, dans une déclaration à la presse, M. Hoss a annoncé que Beyrouth allait «former une équipe de travail pour le suivi des pourparlers de paix avec Israël» et constituerait une délégation en cas de reprise des négociations. «Des dossiers complets, liés à tout ce qui pourrait être soulevé lors des négociations attendues, sont en voie de préparation au ministère des Affaires étrangères», a-t-il précisé. Il a en outre souligné «l’étroite coordination dans ce domaine avec la Syrie». De fait, le chef du gouvernement s’est entretenu au téléphone hier avec le ministre syrien des AE, M. Farouk Chareh des derniers développements dans ce cadre. Dans son entretien avec le nouveau directeur de l’AFP, M. Pascal Mallet, le Premier ministre a en outre déclaré que le gouvernement libanais ne savait toujours pas si le secrétaire d’État américain Madeleine Albright ferait une escale au Liban lors de la tournée qu’elle doit faire en août au Proche-Orient, à une date encore indéterminée. «Nous n’avons pas encore été informés» des intentions de Mme Albright. «Si elle décide de venir, elle sera la bienvenue et bien sûr il y a beaucoup à discuter avec elle au sujet des perspectives liées au processus de paix et de la position du Liban». Par ailleurs, le Premier ministre a indiqué qu’il «était probable que ces négociations commencent après la visite de Mme Albright au Moyen-Orient, laquelle bien sûr est pour bientôt». Quant aux initiatives éventuelles des pays européens, M. Hoss a rappelé que «la France joue déjà un rôle positif, assurant avec les États-Unis la présidence tournante du groupe de surveillance». «Nous espérons, a-t-il ajouté, que l’Europe en général, France comprise, jouera un rôle pour faciliter le processus de paix». De son côté, à l’issue d’un entretien avec M. Hoss, le député Boutros Harb, a estimé que «le climat ambiant aux niveaux international et régional permet d’espérer une relance des négociations de sorte que l’année prochaine pourrait être celle de la paix juste et globale». À la question de savoir si les pourparlers nécessiteraient la nomination d’un ministre des AE à plein temps, M. Harb a estimé que tout dépendait du cours que prendraient les négociations.
Le Premier ministre Sélim Hoss a annoncé hier que le Liban se préparait à la reprise des négociations de paix au Proche-Orient, tout en soulignant qu’il y avait peu à négocier avec Israël. «Nous ne jugeons pas négociable la question du retrait israélien du territoire libanais», la résolution 425 de l’Onu stipulant que les Israéliens doivent quitter l’intégralité...