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Actualités - CHRONOLOGIE

Israël convaincu de la mort de Ron Arad

L’aviateur israélien Ron Arad, dont l’appareil a été abattu au Liban-Sud en 1986, a été tué en captivité, a estimé l’ex-commandant en chef de l’armée de l’air israélienne, Avihu Bin Nun, dans une interview à paraître dans l’hebdomadaire Arim. «Il est illogique que ses ravisseurs n’aient pas essayé de l’échanger contre une rançon, et je dois malheureusement dire que je suis pessimiste sur l’éventualité que Ron Arad soit encore vivant», a affirmé le général Bin Nun. «Il est même possible que nous ne récupérions jamais son corps, car il a apparemment été torturé, et nous en aurions ainsi la preuve. Il y a lieu de croire que les Iraniens sont impliqués jusqu’au cou dans cette affaire et refusent de rendre le corps pour ne pas être accusés d’avoir autorisé des tortures», a-t-il poursuivi. Le général Bin Nun souligne aussi dans cette interview que les enlèvements par Israël de dirigeants du Hezbollah tels cheikh Abdel Karim Obeid et Moustapha Dirani n’ont abouti ni à un échange contre Ron Arad ni même à des informations sur son sort. Le porte-parole de l’armée israélienne s’est vivement élevé contre les propos du général Bin Nun qu’il a qualifiés de «spéculations qu’aucune information des services de renseignements n’a corroborées». Il a ajouté : «Israël tient l’Iran pour directement responsable du sort de Ron Arad et attend qu’il soit restitué sain et sauf». L’aviateur a été capturé par le mouvement Amal puis remis au Hezbollah, selon les autorités israéliennes. Selon la presse israélienne, Ron Arad aurait pu être ensuite transféré du Liban en Iran où il serait détenu. L’Iran a toujours catégoriquement démenti ces affirmations.
L’aviateur israélien Ron Arad, dont l’appareil a été abattu au Liban-Sud en 1986, a été tué en captivité, a estimé l’ex-commandant en chef de l’armée de l’air israélienne, Avihu Bin Nun, dans une interview à paraître dans l’hebdomadaire Arim. «Il est illogique que ses ravisseurs n’aient pas essayé de l’échanger contre une rançon, et je dois...