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La physionomie des marchés Beyrouth : développement de l'offre du dollar
le 01 juillet 1999 à 00h00
L’offre du dollar s’est un peu développée hier sur le marché des changes de Beyrouth en l’absence parfois de contreparties valables à la demande en dehors des besoins commerciaux des opérateurs. Mais après que la Banque du Liban (BDL) eut maintenu ses deux taux d’intervention à l’achat et à la vente entre 1 502,00 et 1 514,00 LL, le billet vert a dû achever la journée au même taux moyen indicatif de 1 508,00 LL, comme depuis le milieu du mois de décembre dernier. Dans ce contexte gouvernant l’offre et la demande, les établissements de crédit ont été amenés à négocier le dollar au bas de la fourchette d’intervention de la BDL, entre 1 502,00 et 1 503,00 LL à l’ouverture puis entre 1 502,00 et 1 502,50 LL jusqu’à la clôture, ont indiqué les cambistes de la place. Selon ces mêmes milieux, le volume d’affaires aurait dépassé hier neuf millions de dollars, partiellement achetés par la BDL à 1 502,00 LL. Dollar résistant avant et après le relèvement des taux américains À l’étranger le dollar a varié dans des marges étroites face aux principales devises sur les marchés des changes internationaux, consolidant ses gains de la veille, avant comme après l’annonce sur les taux d’intérêt par la Réserve fédérale américaine (Fed) à l’issue de la réunion de deux jours de son comité de l’open market. Certes, la hausse d’un quart de point en pourcentage du taux servi sur les fonds fédéraux (Fed funds) à 5,00 % a été largement anticipée ces derniers jours et donc prise en compte dans les cours du dollar. Cela d’autant que la Fed a adopté hier une inclination neutre sur la future orientation de sa politique monétaire. Selon les experts, l’évolution du dollar devrait dépendre dans les jours qui viennent des indicateurs sur l’économie américaine pour réellement se faire une idée plus claire sur l’orientation de la politique monétaire de la Fed jusqu’à la fin de l’année. A cet égard, les opérateurs seront très attentifs aujourd’hui et demain aux chiffres des directeurs d’achats américains (NAPM), du chômage et des créations d’emplois non agricoles aux États-Unis le mois dernier. Cela d’autant qu’ils venaient d’apprendre hier que l’indice des directeurs d’achats de Chicago a progressé de 57,9 points en mai à 60,00 points en juin et que les prix de ces achats ont augmenté de 52,5 à 57,2 points pendant la même période, reflétant quelques signes de surchauffe. Pourtant, le yen a continué de bénéficier des meilleures dispositions de l’économie nippone tout en prenant compte des menaces d’intervention de la Banque du Japon. Et si les propos tenus hier par le gouverneur de l’institut d’émission japonais, Masaru Hayami, relevant des signes de redressement de l’économie japonaise, ont suscité immédiatement une vague d’achat de yens, il n’en demeure pas moins que les opérateurs n’ont guère laissé tomber la perspective d’une attaque éclair de la Banque du Japon à l’approche par le dollar du seuil critique des 120,00 yens. Eu égard à toutes ces considérations, le dollar s’est montré généralement résistant hier, se négociant à New York comme suit : – 1,0320 pour un euro contre 1,0320, la veille – 1,5755 pour un sterling contre 1,5750 – 1,8945 DM contre 1,8950 – 6,3525 FF contre 6,3575 – 1,5520 FS contre 1,5510 – 1 876,50 lires contre 1 876,20 – 121,00 yens contre 121,05. Bourse de Beyrouth : en léger repli Sur les places boursières, la Bourse de Beyrouth a perdu un peu de terrain hier consécutivement à la légère baisse des actions au porteur de l’Uniceramic dans un marché autrement stable sur le restant de la cote. C’est ainsi que l’indice général Lispi de toutes les valeurs libanaises cotées a diminué de 0,07 % à 77,45 points, alors que l’indice partiel LIBX des valeurs bancaires s’est maintenu à 178,62 points, comme la veille. Toutefois, l’activité s’est relativement accrue hier, totalisant 100 270 actions négociées d’une valeur globale de 362.762 dollars. Wall Street dopée par la décision de la Fed Quant à Wall Street, elle est repartie à la hausse hier, après un accès de faiblesse consécutivement à l’annonce par les directeurs d’achats de Chicago de chiffres très forts laissant craindre une surchauffe économique et ce, avant la décision de la Fed de relever son taux directeur d’un quart de point en pourcentage à 5,00 % seulement. Ce relèvement des taux, déjà anticipé très largement par les marchés financiers, est venu donc rassurer les investisseurs surtout après que la Fed eut indiqué que sa position était désormais «neutre» vis-à-vis de ses futures actions monétaires. Sur le marché obligataire, le rendement de l’obligation du Trésor à 30 ans, principale référence, s’est affiché à 5,991 % pour 6,070 % avant la décision de la FEF. Il était auparavant passé à plus de 6,10 %. Cela étant, l’indice Dow Jones des 30 vedettes industrielles, qui était tombé jusqu’à un plus bas de 10 731,45 points, a rebondi pour atteindre un plus haut à 10 955,35 points après la décision de la Fed pour afficher en préclôture 10 926,48 points, en hausse de 111,13 points sur la veille. Hésitation des Bourses européennes avant la décision de la Fed Les Bourses européennes ont fini sur une note hésitante mercredi avant la décision du comité de politique monétaire de la Fed sur les taux. Une hausse de 25 points de base du taux des Federal Funds est déjà inscrite dans les cours. C’est moins la hausse du taux des Funds qui préoccupe le marché que les commentaires susceptibles d’accompagner la mesure. Si elle se présente comme une mesure préventive contre une reprise de l’inflation, le marché appréciera. S’il y voit une mesure à retardement susceptible d’en amener d’autres, l’inquiétude pointera. «S’il s’agit d’un geste avec un commentaire positif donnant le sentiment qu’il reste peut-être encore une seule hausse des taux en perspective, que c’est donc une mesure préventive, le marché des actions réagira bien», a commenté Dirk Ley (WestlB). Les compartiments ont été diversement orientés : bonne orientation des mines, de l’informatique et de la sidérurgie et faiblesse du bois/papier, de la santé, de l’emballage et de l’assurance-vie. À Paris, Alcatel a pris 4,2 % à la suite d’un contrat de 1,5 milliard de dollars pour la construction d’un réseau de fibres optiques en Europe. La bataille boursière entre la BNP, la Société Générale et Paribas reste dans l’impasse. La première monte de 2,93 %, la deuxième de 3,08 % et la troisième de 1,4 %. Goldman Sachs a relevé ses prévisions de bénéfices pour la Deutsche Bank, la Commerzbank et Dresdner Deutsche s’octroie 0,93 % Commerzbank 0,82 % et Dresdner 3,97. Bien que Goldman ait aussi relevé ses prévisions pour le Crédit Suisse, l’UBS et ABN Amro, les trois titres ont fini en légère baisse. L’indice Eurotop 300 recule de 0,19 % tandis que l’Euro SSTOXX 50 grignote un petit 0,03 %. Parmi les plus fortes hausses de la zone euro, on relève Christian Dior qui s’octroie 6,33 % et Portugal Telecom avec 5,88 %. Tokyo : prises de bénéfices La Bourse de Tokyo, en vive hausse dans la matinée en raison de l’optimisme grandissant des milieux financiers sur la situation économique de l’archipel, a été victime mercredi en fin de séance d’importantes prises de bénéfices et a terminé en recul de 1,4 %. L’indice Nikkei 225 a cédé 253,05 points, pour revenir à 17 529,74 pts. L’indice élargi Topix a perdu 9,04 points à 1 416,20. quelque 572 millions de titres ont changé de mains contre 474,5 millions la veille.
L’offre du dollar s’est un peu développée hier sur le marché des changes de Beyrouth en l’absence parfois de contreparties valables à la demande en dehors des besoins commerciaux des opérateurs. Mais après que la Banque du Liban (BDL) eut maintenu ses deux taux d’intervention à l’achat et à la vente entre 1 502,00 et 1 514,00 LL, le billet vert a dû achever la journée au même...
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