Vie parlementaire Samir Azar dénonce le danger nucléaire à la conférence de Bruxelles

À l’invitation du Parlement fédéral de la Belgique, l’Union interparlementaire a entamé sa 101e conférence dans les locaux du Parlement européen à Bruxelles. Les travaux se poursuivront jusqu’au vendredi 16 avril. La cérémonie inaugurale a eu lieu dimanche 11 avril au Palais des congrès de Bruxelles, en présence du roi Beaudouin de Belgique. Le député Samir Azar, membre de la délégation libanaise à cette conférence, a pris la parole dans le cadre du quatrième sujet à l’ordre du jour, à savoir : l’action parlementaire pour inciter tous les pays à signer et ratifier le traité d’interdiction complète des essais nucléaires, pour encourager des mesures de non-prolifération nucléaire universelles et non discriminatoires et pour parvenir à l’élimination de toutes les armes nucléaires. Dans son allocution, M. Azar a mis en relief la nécessité de «prévenir des déflagrations susceptibles de causer des pertes humaines considérables et de détourner vers les ressources humaines et économiques du monde les flux financiers consacrés à l’armement classique, biologique et nucléaire». M. Azar devait ajouter que «le désarmement ne peut aboutir que s’il fait droit aux exigences de sécurité légitimes des États concernés et de leur libre accord».