Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS
Husseini et la justice
le 13 avril 1999 à 00h00
Il est évident que la lutte contre la corruption implique un recours en justice. L’ancien président de l’Assemblée nationale, M. Hussein Husseini, note à ce propos que «nous avons d’excellents magistrats au Liban. Malheureusement, jusqu’à présent, le pouvoir judiciaire n’est pas vraiment autonome. Preuve en est que la justice pénale, la justice financière, la justice administrative et la justice d’exception relèvent de tutelles distinctes. Elles devraient être toutes placées sous l’autorité du Conseil supérieur de la magistrature. Les nominations, les mutations, les révocations et les affectations de crédits ne devraient plus être du ressort de l’Exécutif». En clair, le pouvoir politique ne devrait plus disposer d’aucun moyen de pression ou de neutralisation en ce qui concerne le fonctionnement de la justice. Du reste, M. Husseini estime que la Chambre a eu tort, en 1990, de voter une loi l’autorisant elle-même à engager des poursuites devant la Haute Cour contre les ministres, pour des infractions relevant du code pénal. Il ajoute, dans le même esprit, que lorsque la justice ordinaire se saisit d’un dossier, le Parlement ne devrait plus pouvoir intervenir.
Il est évident que la lutte contre la corruption implique un recours en justice. L’ancien président de l’Assemblée nationale, M. Hussein Husseini, note à ce propos que «nous avons d’excellents magistrats au Liban. Malheureusement, jusqu’à présent, le pouvoir judiciaire n’est pas vraiment autonome. Preuve en est que la justice pénale, la justice financière, la justice...
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