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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Conseil central de sécurité Murr se déchaîne contre le rapport US sur les droits de l'homme au Liban (photo)

Le ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil Michel Murr a critiqué hier la teneur du rapport de l’Administration américaine concernant les violations des droits de l’homme au Liban. Il a affirmé que dans ce rapport d’une vingtaine de pages, les États-Unis se basaient sur des informations erronées fournies par une opposition qui tente de nuire à la réputation du Liban. À l’intention de ces personnes, M. Murr affirme : «Nous ne leur dirons pas : Dieu vous pardonne, car Dieu est juste. Il ne pardonne pas au pécheur, Il le punit. Dieu est juste et c’est Lui qui prendra les mesures nécessaires à leur encontre», a ajouté le ministre de l’Intérieur. M. Murr a tenu ces propos à l’issue de la réunion du conseil central de sécurité. Dans une déclaration aux journalistes, il a ajouté à ce sujet : «Nous avons déjà demandé à l’Administration américaine de prendre l’avis des autorités officielles concernées avant d’élaborer son rapport définitif et de ne pas se contenter d’informations fournies par les opposants». Reprenant les points essentiels du rapport, M. Murr a poursuivi : «On fait état de tortures infligées aux prisonniers ; or depuis six mois, nous n’avons reçu aucune plainte à ce sujet. Le rapport indique aussi que les malades en prison ne bénéficient d’aucun traitement médical alors que ce traitement est assuré tous les jours. Le rapport reproche également aux autorités de réprimer les libertés. Or certaines personnes distribuent des tracts insultant l’État. Elles n’ont point été inquiétées ; elles ont été seulement arrêtées pour être interrogées sur la source de ces tracts et ont été relâchées deux ou trois heures plus tard», a-t-il précisé. Le rapport affirme enfin que la Justice au Liban est «dirigée». «Est-ce possible ?» s’est demandé M. Murr. Sur un autre plan, le ministre de l’Intérieur a indiqué que le conseil avait examiné les moyens de «préserver la situation économique des campagnes de suspicion». Il a déclaré dans ce cadre : «Le conseil central de sécurité jouit de prérogatives dans ce domaine stipulées par la loi. Elles l’autorisent notamment à se pencher sur toutes les questions car si l’économie est en crise, cela peut entraîner des problèmes au niveau de la sécurité. C’est ce qu’on appelle la sécurité préventive», a-t-il dit avant d’expliquer : «En d’autres termes, nous devons trouver les moyens (…) de mettre un terme aux calomnies qui se propagent et qui sèment la panique». Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur s’est félicité de la baisse du nombre de vols et de crimes dans le pays. Il a notamment indiqué que le nombre de vols a baissé de moitié entre janvier et mars de cette année alors que trois meurtres seulement étaient signalés le mois dernier contre onze en janvier.
Le ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil Michel Murr a critiqué hier la teneur du rapport de l’Administration américaine concernant les violations des droits de l’homme au Liban. Il a affirmé que dans ce rapport d’une vingtaine de pages, les États-Unis se basaient sur des informations erronées fournies par une opposition qui tente de nuire à la...