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Actualités - REPORTAGES

Ordres professionnels - Elections de l'Ordre des ingénieurs et des architectes Michel Akl : une profession meilleure dans un pays meilleur (photo)

L’Ordre des ingénieurs et des architectes de Beyrouth choisira le 12 avril prochain un nouveau président. Cinq nouveaux membres du conseil de l’Ordre, seront également élus pour un mandat de trois ans. Six candidats se présentent au poste de président : MM. Lutfallah el-Hage, Michel Abi Nader, Michel Akl, Hikmat Dib, Antoine Méouchy, et Samir Doumit. Investi dans le domaine culturel, M. Michel Akl prône le changement sous tous ses angles (social, politique et économique…). Pour expliquer sa vision d’un Ordre meilleur, M. Akl souligne la nécessité de prendre en considération «l’interférence entre l’Ordre et l’environnement extérieur, notamment politique, économique et social». «Cette interférence rend le progrès effectué au sein de l’Ordre lié étroitement au progrès du Liban», indique-t-il. Selon M. Akl, l’Ordre doit occuper la place qu’il mérite dans le pays. «Une place qui lui permettra d’exercer des pressions sur l’État dans plusieurs domaines, notamment la reconstruction et la législation (loi sur l’environnement, l’urbanisme, les ressources hydrauliques, l’agriculture…)», dit-il. «Sur le plan social, l’Ordre des ingénieurs et des architectes de Beyrouth a aussi un rôle à jouer et ceci en sensibilisant la population à la sauvegarde de l’environnement et à la protection du patrimoine», poursuit-il. L’Ordre n’évolue donc pas dans un milieu fermé et ce sont des projets conjoints avec l’État qui doivent être élaborés. Dans son programme, le candidat expose plusieurs points s’inscrivant tous dans le cadre de l’interférence entre l’Ordre des ingénieurs et l’environnement extérieur. Ainsi des commissions spécialisées au sein de l’Ordre pourraient œuvrer avec les services étatiques dans divers domaines, notamment pour trouver de l’emploi aux ingénieurs au chômage, ou modifier certaines lois. «L’Ordre, qui dispose de 57 millions de dollars, déposés dans les banques du pays, peut également contribuer au développement social», souligne le candidat. Pour M. Akl, l’Ordre devrait rationaliser les spécialisations universitaires des ingénieurs, contribuer à résoudre le problème de la crise de l’immobilier, créer de nouveaux emplois (l’industrie, l’énergie, l’eau, les télécommunications…), et protéger le marché local de la concurrence des sociétés étrangères et des ingénieurs étrangers. La participation de tous les ingénieurs Sur le plan administratif, le candidat au poste de président compte faire de la bibliothèque de l’Ordre (actuellement en cours d’exécution) une médiathèque répondant aux besoins des ingénieurs de toutes spécialisations, consacrer des budgets plus importants aux activités scientifiques et culturelles, opter pour la décentralisation administrative en construisant des maisons de l’Ordre dans toutes les régions. M. Akl tient aussi à encourager tous les ingénieurs (plus de 20 000 inscrits) à participer aux activités de l’Ordre. Pour cela il est nécessaire de les inciter à collaborer aux publications de l’Ordre, placer des informations sur le site Web, créer un bureau d’information et dynamiser le rôle social et les loisirs de la maison de l’ingénieur. Sur le plan professionnel, le candidat souligne l’importance «de défendre la dignité et les droits des ingénieurs dans les administrations publiques, d’approfondir les relations avec tous les syndicats ayant un rapport avec la profession, d’établir un guide des rémunérations, d’organiser des cycles de formation continue, et de revoir les dossiers relatifs aux indemnités de fin de service et à la protection sociale». Dans le programme de M. Akl, une section spéciale est consacrée aux rapports de l’Ordre avec l’État et la société. Qualifiant les relations entre l’Ordre et l’État de «superficielles et non productives», M. Akl déclare qu’il faut «remettre des projets à l’État et revoir les lois en vigueur de manière à ce que l’Ordre soit présent dans les administrations publiques». Parmi les défis à relever, le candidat cite la nécessité «d’empêcher la transformation du Liban en un immense terrain de construction». «Il faut aussi exercer les pressions nécessaires pour élaborer un plan directeur et détaillé pour tout le Liban, et assurer des emplois aux ingénieurs en les protégeant de la concurrence des étrangers travaillant aux Liban», note-t-il. M. Akl, qui est originaire du Metn, emploie dix ingénieurs dans son bureau. Parmi les projets qu’il a exécutés, le Queens Plaza à Sin el-Fil, et le Square Residence à Dekouané. Le candidat au poste de président est diplômé de l’Esib (École supérieure des ingénieurs de Beyrouth) en génie civil en 1970. Il se spécialise en 1971 en mécanique des sols. Depuis 1982, il enseigne à la faculté d’architecture de l’Usek (Université Saint-Esprit Kaslik). Investi dans le domaine culturel, il est membre fondateur du club al-Chiraa et du mouvement culturel d’Antélias. Marié à Nada Corbani, il a un enfant.
L’Ordre des ingénieurs et des architectes de Beyrouth choisira le 12 avril prochain un nouveau président. Cinq nouveaux membres du conseil de l’Ordre, seront également élus pour un mandat de trois ans. Six candidats se présentent au poste de président : MM. Lutfallah el-Hage, Michel Abi Nader, Michel Akl, Hikmat Dib, Antoine Méouchy, et Samir Doumit. Investi dans le domaine...