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Actualités - CHRONOLOGIE

Crise - Les associations économiques prônent le dialogue pour sortir de l'impasse CNSS : le patronat veut convaincre Abou Rizk de démissionner au profit du candidat de l'Etat

Des sources responsables au sein des associations économiques ont estimé hier que l’ouverture d’un dialogue sérieux est le seul moyen de sortir de l’impasse née de l’élection du leader de la Confédération générale des travailleurs du Liban, M. Élias Abou Rizk, à la tête du conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale. Au lieu d’atteindre son but, à savoir réactiver le conseil d’administration de la CNSS, cette élection, notent ces sources, a paralysé totalement le conseil d’administration en question dont les réunions semblent devoir être définitivement boycottées tant par les représentants de l’État que par ceux du patronat. Le conseil d’administration de la CNSS compte 26 membres, dix pour le patronat, dix pour les ouvriers et six pour l’État. Les décisions y sont adoptées à la majorité absolue des voix. Pour les associations économiques, le seul moyen de sortir de la crise est de convaincre M. Abou Rizk de démissionner au profit du candidat de l’État qu’elles estiment plus habilité que quiconque à parrainer le dialogue entre le patronat et les ouvriers, c’est-à-dire entre les deux autres parties représentées au conseil d’administration de la CNSS. Car l’autre alternative qui s’offre aujourd’hui est celle qui consisterait à retirer la confiance accordée à M. Abou Rizk. Et cela est «comptablement» possible compte tenu du nombre de voix que détiennent au sein du conseil d’administration le patronat et l’État réunis. Car le patronat semble s’être ouvertement rangé du côté de l’État. Des sources responsables au sein des associations économiques ont en effet soutenu hier qu’il est faux de prétendre comme le font les ouvriers que l’État est responsable de ce qui se passe au sein du conseil d’administration de la CNSS. Pour ces sources, l’État ne peut être tenu responsable alors qu’il a lui même assuré le déroulement des élections dans un climat démocratique et qu’il a de plus le droit «démocratique» de retirer sa confiance au président élu. Pour le patronat et l’État, la balle semble donc aujourd’hui dans le camp de M. Abou Rizk présenté comme «le» responsable de la paralysie qui frappe le conseil d’administration de la CNSS. Mais M. Abou Rizk acceptera-t-il l’«offre» qui pourrait lui être faite. Il est très difficile d’y croire tout comme il est très difficile pour les travailleurs de devoir toujours assumer le rôle de bouc émissaire et de devoir toujours être les seuls à consentir sacrifices et compromis…
Des sources responsables au sein des associations économiques ont estimé hier que l’ouverture d’un dialogue sérieux est le seul moyen de sortir de l’impasse née de l’élection du leader de la Confédération générale des travailleurs du Liban, M. Élias Abou Rizk, à la tête du conseil d’administration de la Caisse nationale de sécurité sociale. Au lieu...