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Actualités - CHRONOLOGIE

Anniversaire Une publication historique pour les 80 ans de Wajdi Mallat(photos)

Petite fête de famille organisée par les siens, et grande surprise pour Wajdi Mallat à l’occasion de ses 80 ans. La cadeau pas comme les autres offert au premier président du Conseil constitutionnel par les siens fera également la joie des Libanais. Il s’agit de la publication du registre des arrêts rendus par son oncle, Tamer Mallat, entre 1899 et 1901. Intéressant à plus d’un titre en cette date symbolique du 22 novembre. Il est des circonstances qui permettent de cumuler le privilège de la traduction et celui du témoignage. Telle se présente la publication des arrêts rendus par le poète Tamer Mallat – frère du poète des Cèdres, Chibli Mallat – alors qu’ils était président du tribunal de première instance du Kesrouan entre 1899 et 1901. À l’origine, il y a la circonstance. Celle-ci se présente d’abord avec la découverte, le 25 août 1999, au hasard d’une recherche d’un registre du tribunal de Jounieh comprenant 117 jugements prononcés par Tamer. Autre circonstance, les quatre-vingts ans de Wajdi Mallat, neveu de Tamer Mallat et fils de Chibli. Représentant du Liban à l’Unesco, ministre, bâtonnier, premier président du Conseil constitutionnel, Wajdi Mallat a consacré sa vie au service du droit et de la justice. À l’occasion de son anniversaire, le 22 novembre, ses enfants Manal, Chibli, Janane et Raya, ont voulu lui offrir, en hommage, une édition somptueuse représentant la reproduction artistique intégrale du registre des arrêts rendus par son oncle Tamer entre 1899 et 1901. Tamer Mallat (1856-1914), – que les Libanais connaissent comme poète pour ses deux vers célèbres, prononcés contre la corruption au temps du mutassarif Wassa Bacha («Wassa est mort, disent-ils, on l’a enterré/Je leur ai répondu, moi qui savais… Faites résonner l’argent au marbre de sa tombe/Et je vous garantis son retour à la vie»), – a exercé la magistrature dans plusieurs régions du pays (Chouf, Jezzine, Zahlé et le Kesrouan), à une époque où l’institution de la justice dépendait de la valeur même de l’homme qui en assumait la responsabilité. La publication de ses arrêts constitue un juste hommage à Tamer Mallat pour une œuvre désormais disponible à la recherche des juristes et des historiens. À ceci s’ajoute le privilège de la tradition. Tamer Mallat, son frère Chibli, les fils de ce dernier, – Chawki, Wajdi, Georges –, ses petits-fils ont su fonder et établir une tradition de respect des droits de l’homme, de la culture, de la tolérance et d’une ouverture vers l’autre que cet ouvrage relève dans toutes ses qualités prophétiques. Ainsi la tradition érigée par Tamer il y a un siècle vient-elle se nourrir d’un témoignage toujours actuel dans la vie nationale et culturelle libanaise. La publication de cet ouvrage constitue une raison supplémentaire de se pencher sur le passé du Liban pour mieux fonder les aspirations et les actions de l’avenir.
Petite fête de famille organisée par les siens, et grande surprise pour Wajdi Mallat à l’occasion de ses 80 ans. La cadeau pas comme les autres offert au premier président du Conseil constitutionnel par les siens fera également la joie des Libanais. Il s’agit de la publication du registre des arrêts rendus par son oncle, Tamer Mallat, entre 1899 et 1901. Intéressant à plus...