Processus de paix - Tête-à-tête Clinton-Barak à Istanbul Constat pessimiste de Washington : le seuil du volet syrien difficile à franchir

Le tête-à-tête de 35 minutes Clinton-Barak hier à Istanbul en marge du sommet de l’OSCE a permis aux deux responsables américain et israélien de faire le point sur le processus de paix, notamment les divergences qui retardent l’application des accords de paix en ce qui concerne le retrait de Cisjordanie et les difficultés qui entravent la reprise des pourparlers sur le volet israélo-syrien dont «le seuil est difficile à franchir», selon la Maison-Blanche. Le président américain, qui, selon son conseiller pour la sécurité nationale Samuel Berger, a été frappé par «la détermination et le sérieux» du Premier ministre israélien, a demandé à ce dernier de résoudre rapidement les difficultés qui ont empêché le nouveau retrait militaire de Cisjordanie. «L’ambassadeur Ross est dans la région. Il y travaille. Il est important que cela soit résolu rapidement», a ajouté le haut responsable américain. M. Berger a également indiqué que MM. Clinton et Barak avaient évoqué le volet syrien du processus de paix, indiquant que les États-Unis s’efforçaient toujours de faire redémarrer les discussions entre Damas et Jérusalem qui sont interrompues depuis 1996 mais qu’il ne pouvait «toujours pas faire état de progrès». «Nous sommes en contact avec les deux pays et nous continuerons à tenter de trouver un terrain d’entente entre les deux. Mais le seuil à franchir est plus difficile», a-t-il dit.