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Actualités - CHRONOLOGIE

Accusé de dérobade dans l'affaire des négociations Hoss proteste : je ne renonce pas à mes responsabilités constitutionnelles et nationales

Accusé de se dérober devant l’obstacle, de se défausser sur M. Michel Murr de la direction des négociations, le président du Conseil M. Sélim Hoss proteste : «Je ne renonce pas du tout à mes responsabilités constitutionnelles et nationales», a-t-il déclaré à l’issue d’une matinée passée, en tant que ministre des Affaires étrangères, au palais Bustros. Répondant aux critiques émanant de pôles nombreux, dont le président de la Chambre, le chef du gouvernement a affirmé qu’il va «superviser le déroulement des tractations en tant que président du Conseil et ministre des Affaires étrangères». Et de préciser prudemment que cela «se fera naturellement en parfaite coordination avec le président de la République». Le président du Conseil a tout de même déclaré que «si je trouve que l’intérêt commande que je ne participe pas directement aux pourparlers avec les Israéliens, le vice-président du Conseil représenterait le Liban dans les cas où la représentation israélienne serait de niveau politique ou ministériel. Cela peut se poursuivre lors de la séance d’ouverture ou en d’autres occasions». M. Hoss, après avoir indiqué que «si le volet syrien démarre, le volet libanais le fera aussi», a mis l’accent sur «l’attachement total du Liban au jumelage des deux volets». Auparavant, M. Hoss avait été au centre d’une petite cérémonie organisée par les cadres du palais Bustros pour les vœux de fin d’année. Au mot de circonstance prononcé par l’ambassadeur Nagi Abi Assi, le président du Conseil a répondu par une allocution de souhaits, notamment celui de voir le Liban enfin libéré de l’occupation israélienne et recouvrant sa prospérité. Il a souligné l’importance que les développements donnent au département des AE, mobilisé actuellement pour préparer les pourparlers »auxquels nous attendons d’être invités bientôt, la question dépendant des progrès que réaliseraient les négociations syro-israéliennes lors de la prochaine étape». M. Hoss a souligné que le Liban aborde les négociations en position de force «car nous avons le droit et la légalité internationales pour nous». Le bogue, les euros, l’Iran et Ron Arad Sur un tout autre plan, M. Hoss s’est entretenu hier au palais Bustros avec le ministre de l’Économie, M. Nasser Saïdi. Les problèmes abordés ont été le bogue de l’an 2000 «contre lequel nous avons pris toutes les mesures nécessaires», a dit le ministre, puis la visite que ce dernier doit effectuer prochainement en Iran pour signer des accords économiques et enfin le prêt de 30 millions d’euros que la Banque européenne pour l’investissement doit accorder au Liban. Par ailleurs, le chargé d’affaires allemand, M. Johannes Regenbrecht, a été reçu par le président Hoss, du reste à la demande de ce dernier. Le diplomate a donc été interrogé à sa sortie du palais sur le point de savoir s’il y avait du nouveau dans l’affaire de l’aviateur israélien Ron Arad, affaire dans laquelle le gouvernement allemand joue les médiateurs entre Israël et le Hezbollah. Il a répondu qu’il ne pouvait rien indiquer à ce sujet, l’Allemagne ayant mené sa mission de bons offices loin des feux de la rampe, mue uniquement par un souci humanitaire. D’autre part, le président Hoss a également reçu hier au palais Bustros le député Pierre Daccache puis M. Fouad Makhzoumi, membre du Conseil des relations extérieures américaines, et enfin l’ambassadeur du Liban à Tunis, M. Raymond Rouphael.
Accusé de se dérober devant l’obstacle, de se défausser sur M. Michel Murr de la direction des négociations, le président du Conseil M. Sélim Hoss proteste : «Je ne renonce pas du tout à mes responsabilités constitutionnelles et nationales», a-t-il déclaré à l’issue d’une matinée passée, en tant que ministre des Affaires étrangères, au palais Bustros. Répondant...