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Actualités - CHRONOLOGIE

Barak souhaiterait un retrait dès le mois d'avril

Le Premier ministre israélien Ehud Barak souhaiterait retirer ses troupes du Liban dès le mois d’avril, si les négociations de paix avec la Syrie avancent, a rapporté dimanche le quotidien israélien Yediot Aharonot, cité par l’AFP. Citant «des sources politiques à Jérusalem», le journal affirme que si des «progrès significatifs» étaient réalisés dans les négociations en cours avec la Syrie, le retrait du Liban-Sud serait avancé au mois d’avril, «avant même la Pâque juive», au lieu de juillet comme prévu jusqu’ici. «Même si un accord en bonne et due forme n’est pas conclu, il est possible que l’atmosphère des négociations permette un retrait plus tôt que prévu», a affirmé au journal une source politique israélienne non identifiée. Au bureau de M. Barak on n’a pas confirmé cette information. «Il n’y a pas de changement dans notre position : en juillet 2000 il y aura un retrait dans le cadre d’un accord conclu», s’est-on contenté d’affirmer à l’AFP. M. Barak s’est engagé à de nombreuses reprises à procéder à un retrait militaire du Liban un an après son accession au pouvoir, soit avant le 7 juillet 2000. Il n’a toutefois pas clairement précisé si ce retrait interviendrait au cas où aucun accord ne serait pas conclu avec la Syrie et le Liban. Interrogé par la radio publique sur l’information du Yediot, le vice-ministre de la Défense Ephraïm Sneh, tout en se refusant à la confirmer ou à la démentir directement, a laissé entendre qu’elle n’était pas dénuée de tout fondement. «Pour se redéployer le long de la frontière (israélo-libanaise), il n’est pas nécessaire d’attendre jusqu’à la finalisation des négociations de paix israélo-syriennes et israélo-libanaises, il suffit de commencer les pourparlers», a-t-il répondu à une question sur un éventuel retrait en avril. Notons sur ce plan que le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Shaoul Mofaz, a rejeté une proposition de M. Barak de se tenir à la tête de l’équipe sécuritaire des négociations avec la Syrie, au motif qu’il n’est «pas sain que le chef d’état-major s’occupe directement de négociations politiques». Le plan de retrait Rappelons, par ailleurs, que vendredi dernier, le chef du gouvernement israélien avait approuvé un plan de retrait militaire du Liban-Sud surnommé «Nouvel horizon» présenté par l’armée et rendu public vendredi par la télévision d’État israélienne. Le retrait se poursuivra graduellement pendant deux à trois jours, et l’armée se déploiera le long de la frontière internationale tracée en 1923 par les Britanniques et les Français, croyait savoir dimanche le Yediot Aharonot. Dès cette semaine, des appels d’offres vont être publiés pour effectuer des travaux de clôture de la frontière internationale et des travaux d’arpentage le long de celle-ci. Le plan prévoit notamment, du côté israélien de la frontière, la construction de routes, l’édification de quatre postes et le renforcement de la protection des localités contre des tirs d’armes légères. Signalons, d’autre part, que selon l’agence de presse israélienne Itim, citée par l’AFP l’armée israélienne entamera en février la phase préliminaire de son redéploiement hors du Liban. Citant une «importante source militaire», l’agence Itim souligne que l’armée israélienne constitue actuellement un organisme spécial chargé de s’occuper et d’évaluer les besoins spécifiques de la population du Liban-Sud et de l’Armée du Liban-Sud. Le coût total de l’opération de retrait de la zone de sécurité a été estimé à quelque 240 millions de dollars, a précisé le journal.
Le Premier ministre israélien Ehud Barak souhaiterait retirer ses troupes du Liban dès le mois d’avril, si les négociations de paix avec la Syrie avancent, a rapporté dimanche le quotidien israélien Yediot Aharonot, cité par l’AFP. Citant «des sources politiques à Jérusalem», le journal affirme que si des «progrès significatifs» étaient réalisés dans les...