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Actualités - CHRONOLOGIE

Législatives - Une occasion de développer la pratique démocratique, selon Hoss Lahoud déplore les aléas du système confessionnel

«Impossible d’élaborer une loi électorale idéale à l’ombre d’un système confessionnel», a reconnu hier le président de la République, le général Émile Lahoud. Commentant devant ses visiteurs le projet adopté mercredi par l’Assemblée nationale, le chef de l’État a toutefois relevé que cette loi a tenu compte du principe selon lequel «nul ne peut éliminer l’autre». Il a en outre estimé que la promulgation de la loi avant la nouvelle année «donne amplement le temps aux candidats de préparer leur campagne électorale et leurs programmes sur base desquels les électeurs pourront les élire». D’autre part, le président Lahoud a appelé les candidats à éviter «les tiraillements et les tensions» et à «mener leur campagne sur base d’une concurrence positive, d’une attitude démocratique et sincère à l’égard de leurs électeurs». Il a insisté dans ce cadre sur l’élaboration de programmes électoraux «répondant aux aspirations des citoyens et les éloignant de toute forme de fanatisme ou de confessionnalisme». Notons que le général Lahoud a tenu ces propos devant les députés qu’il a reçus hier au palais de Baabda, à savoir : Akram Chehayeb, Fawzi Hobeiche, Fayçal Daoud, Abdel Rahman Abdel Rahman, Fayez Ghosn, Yassine Jaber, Farès Boueiz et Talal Arslane. De son côté, au début de la réunion du Conseil des ministres tenue hier sous sa présidence, le chef du gouvernement Sélim Hoss a estimé que l’approbation par le Parlement du projet de loi électorale constituait «une nouvelle occasion de développer la pratique démocratique dans le sens de la réforme politique souhaitée. Le rôle de l’individu et de l’opinion publique est ainsi mis en valeur dans l’élaboration de la décision à tous les niveaux». Et M. Hoss de poursuivre : «Durant la période qui nous sépare des législatives, il incombe au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires à l’organisation d’élections libres, intègres qui exprimeraient fidèlement l’opinion du peuple». Le Premier ministre a rappelé que le but dans ce cadre «reste toujours l’édification de l’État de droit».
«Impossible d’élaborer une loi électorale idéale à l’ombre d’un système confessionnel», a reconnu hier le président de la République, le général Émile Lahoud. Commentant devant ses visiteurs le projet adopté mercredi par l’Assemblée nationale, le chef de l’État a toutefois relevé que cette loi a tenu compte du principe selon lequel «nul ne peut éliminer...