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Actualités - CHRONOLOGIE

L'affaire Fatmé en cassation Hanane Yahya prête à subir un examen psychiatrique

La Cour de cassation pénale présidée par M. Ralph Riachi, assisté de Samir Alia et Rabiha Kaddoura, a entamé hier le procès des employeurs de la petite Fatmé Jassem, Hanane Yahya (arrêtée), son époux Marwan Abdallah Hamad, ainsi que du père de la petite domestique. Cette dernière, âgée de 13 ans au moment des faits, avait été recueillie par la police et hospitalisée. Ses sauveteurs avaient constaté qu’elle avait été battue, séquestrée, ligotée à un sofa, brûlée et martyrisée jusqu’au sang. Atteints de gangrène, certains de ses orteils avaient été amputés. Elle n’avait occupé son emploi au service de ses employeurs que durant 23 jours. Hanane Yahya devait s’en tenir à sa propre version des faits, niant avoir maltraité la petite, et affirmant que les diverses contusions couvrant son corps avaient été provoquées par une voiture qui l’avait heurtée, au retour d’emplettes effectuées après la nuit tombée, dans le quartier. Elle a ajouté qu’elle n’avait appris la nouvelle de l’accident que le lendemain, de la bouche de la petite fille, dont les orteils, avait-elle constaté, avaient bleui, et qu’elle avait conduit la petite à la pharmacie. C’est de là que l’alerte est partie, rappelle-t-on. Hanane Yahya a répondu ne pas se souvenir de la raison pour laquelle elle n’avait pas informé des faits le poste de gendarmerie. Il y a lieu de noter que le propriétaire de l’échoppe devant laquelle l’accident est supposé s’être produit a nié qu’il y ait eu un quelconque incident de ce genre. L’accusée a également indiqué que les traces de sang relevées sur les draps de lit, la chemise de nuit, un chapeau, une chemise, une corde et une voiture d’enfant, à l’intérieur de son domicile, étaient dues à un eczéma dont souffrait la petite bonne. Elle a répété que les allégations de Fatmé lui avaient été enseignées par son père, désireux d’exploiter le malheur d’une femme jetée dans le box des accusés. À la demande du parquet, qui cherche à comprendre comment un être apparemment normal a pu se comporter avec autant de sadisme (la petite Fatmé avait même dû marcher sur ses genoux, en raison de la douleur ressentie aux orteils), Hanane Yahya, mère d’une fille de trois ans au moment des faits, s’est déclarée prête à subir un examen psychiatrique. Un contre-interrogatoire par le représentant du parquet a suivi. La prochaine audience a été fixée au 18 janvier prochain. Atteintes aux biens-fonds maritimes : suite et non fin Mme Rabiha Kaddoura, avocat général près la Cour d’appel, va poursuivre à partir d’aujourd’hui ses auditions dans le dossier des atteintes aux biens-fonds maritimes. Elle a convoqué pour aujourd’hui les propriétaires ou gérants de dix établissements balnéaires. Il s’agit de MM. Ziad Radwan Ghandour et Mohieddine Eadwan Ghandour, propriétaires du bien-fonds 64 à Ras Maska ; Joseph Melhem Chamoun, propriétaire à Sahel Alma ; Kozhaya Chamoun à Haret Sakher ; Société industrielle Kobayter, propriétaire du bien-fonds 143 à Kalamoun, en la personne du président du conseil d’administration ; Nassim Daher, propriétaire de l’établissement Youlio, bien-fonds 1845 à Hamate ; Antoine et Joseph Habib Boueri, propriétaires du projet Saint-Paul, bien-fonds 45 à Safra ; établissement Four Seasons, bien-fonds 13, à Halate, en la personne de son directeur ; Saïd Fakhri, Ahmed Jaroudi et Salim Kenj, bien-fonds 598, Kobbé ; Hassan Ali Dayem, établissement Lebanon Beach, bien-fonds 570, Kobbé et enfin Kamal et Ghantous Cordahi, bien-fonds 848 et 849, à Jbeil.
La Cour de cassation pénale présidée par M. Ralph Riachi, assisté de Samir Alia et Rabiha Kaddoura, a entamé hier le procès des employeurs de la petite Fatmé Jassem, Hanane Yahya (arrêtée), son époux Marwan Abdallah Hamad, ainsi que du père de la petite domestique. Cette dernière, âgée de 13 ans au moment des faits, avait été recueillie par la police et hospitalisée....