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Actualités - CHRONOLOGIE

Sommet d'Helsinki Une autre Europe se dessine

Une «autre Europe», élargie à 27 ou 28 pays, se dessine après la décision du sommet d’Helsinki d’accepter sept nouveaux candidats, dont la Turquie, mais certains dirigeants craignent un retour à une simple zone de libre-échange aux contours mal définis. Au total, treize candidats (dix pays d’Europe de l’Est, Chypre, Malte et la Turquie) frappent à la porte de l’Union après les décisions des quinze membres actuels de l’UE, réunis le week-end dernier dans la capitale finlandaise. Son statut de candidate officielle à l’Union européenne en poche, la Turquie est censée s’engager dans d’importantes réformes en vue d’une adhésion, un processus de longue haleine qui doit, s’il aboutit, lui donner un autre visage. Ankara doit améliorer son respect des droits de l’homme et le traitement de sa minorité kurde, abolir la peine de mort et la torture, réduire l’influence de l’armée dans la vie politique, régler ses différends avec la Grèce, mettre en ordre son économie et ramener sous contrôle son inflation galopante. Abdullah Öcalan a, pour ce qui le concerne, de bonnes chances d’échapper à la corde, le Premier ministre Bülent Ecevit s’étant engagé à tenter de faire abolir la peine de mort. La réalisation de cet engagement sera l’un des premiers tests de la volonté ou de l’aptitude de la Turquie à se plier aux règles de l’UE.
Une «autre Europe», élargie à 27 ou 28 pays, se dessine après la décision du sommet d’Helsinki d’accepter sept nouveaux candidats, dont la Turquie, mais certains dirigeants craignent un retour à une simple zone de libre-échange aux contours mal définis. Au total, treize candidats (dix pays d’Europe de l’Est, Chypre, Malte et la Turquie) frappent à la porte de...