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Actualités - CHRONOLOGIE

Social - Menaces de grève et sit-in La grogne s'amplifie dans les milieux syndicaux

La crise économique que traverse le pays va s’amplifiant et les syndicats continuent de menacer de recourir à la grève, dans une ultime tentative d’améliorer la situation de leurs adhérents, surtout à la veille des fêtes de fin d’année et du Fitr. De son côté, l’État s’enfonce dans des promesses qu’il ne tient pas ou qu’il ne peut tenir. Tout cela ne fait qu’aggraver la situation économique du pays sans qu’aucune lueur n’apparaisse au bout du tunnel. Après les enseignants qui menacent de recourir à la grève ouverte, une fois passée la saison des fêtes, la Fédération des syndicats du personnel des offices autonomes appuie, dans un communiqué publié hier, les revendications du personnel d’Ogero et de la CNSS. Le communiqué, qui dénonce les «lenteurs» dans la soumission de l’échelle des salaires au Conseil des ministres pour approbation, menace de recourir à une escalade au cas où le projet de décret ne serait pas examiné par le gouvernement lors de sa réunion 15 décembre courant. Les mesures que compte adopter la fédération seront exposées dans une conférence de presse prévue pour le samedi 11 décembre courant, ajoute le communiqué. De son côté, le syndicat du personnel de l’Électricité du Liban (EDL) menace, lui aussi, d’une grève au cas où le projet de décret portant sur l’échelle des salaires ne serait pas examiné en Conseil des ministres le 15 décembre courant. Pour en revenir aux enseignants, le conseil central des Ligues des enseignants dans les écoles publiques a appelé hier à une réunion qui se tiendra vendredi prochain pour «procéder à une évaluation de la grève et du sit-in de mardi dernier» et mettre au point une stratégie destinée à la satisfaction de leurs revendications. À l’Université libanaise, le comité exécutif de la Ligue des professeurs à plein temps brandit, lui aussi, la menace du recours à la grève si le Conseil des ministres ne donne pas suite à l’approbation de leur titularisation par le conseil de l’université, «seul apte à décider de la titularisation, conformément aux prévisions de la loi 67/75». Le comité met en garde contre les répercussions de tout retard sur le statut des professeurs et annonce une réunion prévue pour le samedi 10 décembre courant pour poursuivre l’examen de ce dossier. À Zahlé, le personnel de l’Office des eaux de Baalbeck a observé un sit-in devant le Sérail de la ville pour protester contre la non-satisfaction de leurs revendications. Le mohafez de la Békaa Milad Kareh, à qui les manifestants ont remis une liste de revendications, leur a assuré qu’elle sera transmise au ministre des Ressources hydroélectrique Sleiman Traboulsi qui, à son tour, la soumettra au Conseil des ministres pour étude. Le responsable de la CGTL pour la Békaa, Jihad Mouallem, qui a participé au sit-in, a manifesté l’appui total de sa centrale syndicale aux revendications des manifestants «qui n’auraient certainement pas eu recours au sit-in sans la constante détérioration de leurs conditions de vie». Entre-temps, les ouvriers de la municipalité de Beyrouth poursuivent leur grève ouverte jusqu’à la satisfaction complète de leurs revendications.
La crise économique que traverse le pays va s’amplifiant et les syndicats continuent de menacer de recourir à la grève, dans une ultime tentative d’améliorer la situation de leurs adhérents, surtout à la veille des fêtes de fin d’année et du Fitr. De son côté, l’État s’enfonce dans des promesses qu’il ne tient pas ou qu’il ne peut tenir. Tout cela ne fait...