Les milieux du président Sélim Hoss semblent pressés d’en finir avec l’affaire du découpage électoral quoique le Premier ministre soit lui-même revenu hier à la charge pour prêter à son prédécesseur Rafic Hariri les pires intentions à cet égard. Il l’a ainsi accusé de vouloir provoquer une crise au niveau du pouvoir. Pour cause : M. Hariri affirme que M. Hoss est déterminé à diviser la capitale en plusieurs circonscriptions, alors que, selon le chef du gouvernement, il n’en est rien. Or les milieux susmentionnés font valoir d’ores et déjà les points positifs qui figureront dans le projet au niveau du déroulement du scrutin : un plafond de dépenses électorales imposé aux candidats et un temps d’antenne égal pour tous sur l’ensemble des médias. Théoriquement donc, sur les ondes de la Future TV, le président Hoss pourra faire feu de tout bois contre son rival essentiel à Beyrouth, M. Hariri, au même titre que celui-ci. L’ancien Premier ministre jouirait de la même opportunité sur la chaîne officielle. Situation ubuesque au Liban, normale dans les véritables démocraties… En tout état de cause, même le patriarche Sfeir songe déjà à l’étape prochaine des législatives en demandant à l’électeur de prendre conscience que le député n’est pas un «courtier» mais un législateur.
Les milieux du président Sélim Hoss semblent pressés d’en finir avec l’affaire du découpage électoral quoique le Premier ministre soit lui-même revenu hier à la charge pour prêter à son prédécesseur Rafic Hariri les pires intentions à cet égard. Il l’a ainsi accusé de vouloir provoquer une crise au niveau du pouvoir. Pour cause : M. Hariri affirme que M. Hoss est...
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