Médias - Un auxilliaire de l'archevêque de Paris à Beyrouth La communauté francophone des radios chrétiennes veut diffuser des programmes libanais

Envoyé par le cardinal Lustiger, archevêque de Paris, pour visiter les médias chrétiens au Liban, Mgr Jean-Michel de Falco a explicité le but de sa visite sur les ondes de la radio La Voix de la Charité émettant à partir de Jounieh sur la fréquence 107,7 FM. Evêque auxiliaire du cardinal Lustiger, ancien porte-parole de la conférence épiscopale de France, Mgr di Falco assume la responsabilité de tout ce qui concerne la communication dans le diocèse de Paris. Il est notamment chargé des liens qui viennent de se tisser entre la VDLC et Radio Notre-Dame, d’une part, et plus largement avec la Communauté francophone de radios chrétiennes ( COFRAC) celle-ci est interressée par la diffusion de programmes libannais «comme moyen de renforcer la communication» entre les chrétiens au liban et en france. «La meilleure façon de concrétiser des accords, c’est de rencontrer les personnes avec lesquels ils sont passés, plutôt que de signer des papiers à distance», commence par répondre Mgr di Falco , interrogé par la VDLC sur les motifs de son séjour au Liban. «J’ai de nombreux amis libanais en France, ajoute-t-il, et je souhaitais venir sur place, connaître le Liban de près, rencontrer les chrétiens aussi bien que les autres composantes religieuses de la population.Je viens aussi, bien sûr, découvrir tout ce qui se fait au niveau de la communication». Et de souligner que le Liban peut «beaucoup apporter» à l’Église de France sur le dialogue islamo-chrétien, compte tenu de l’ancienneté de ce dialogue. Selon Mgr di Falco, l’accroissement de la présence musulmane «n’est pas un problème» pour les Français, et dire que les musulmans sont nombreux ou pas , «c’est aborder le problème de la mauvaise manière». Au-delà du dialogue théologique , chrétiens et musulmans de France doivent «mieux se connaître mutuellement», dans une expérience de vie commune, faite d’égalités de droits et de communauté culturelle, a-t-il conclu.