Le chef de l'Etat est décidé à clore le dossier des déplacés, estime le PNL

«Ce parallélisme que le chef de l’État a établi entre le drame du Sud et celui des déplacés prouve qu’il est décidé à clore ce dossier qui n’a que trop duré», a indiqué le PNL dans le communiqué qu’il a publié à la suite de la réunion hier de son conseil supérieur qu’a présidée M. Robert Khoury, secrétaire général, en l’absence de M. Dory Chamoun. Le Conseil supérieur du parti chamouniste fait remarquer que «l’intérêt manifesté par le chef de l’État envers les déplacés n’est pas arrivé à calmer leurs appréhensions car il n’a pas été accompagné de mesures concrètes». «Certains de ceux qui n’ont pas encore regagné leurs villages continuent à occuper des maisons. C’est là leur unique recours pour ne pas se retrouver à la rue. Notre parti ne comprend pas comment les autorités judiciaires s’obstinent à vouloir obliger ces déplacés à quitter les maisons qu’ils occupent. Les décisions en ce sens ne sont ni justes ni humaines. Ces personnes n’ont pas à quitter les locaux qu’elles occupent tant qu’elles n’auront pas recouvré leurs biens. Les pressions auxquelles elles sont soumises de la part des tribunaux doivent cesser», ont jugé les responsables PNL.