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Actualités - CHRONOLOGIE

Justice - Publication de l'acte d'accusation dans l'affaire des déchets toxiques Sept accusés bénéficient d'un non-lieu

Le premier juge d’instruction de Beyrouth, M. Saïd Mirza, a publié hier son acte d’accusation dans l’affaire des déchets toxiques qui avaient été introduits au Liban en 1988. Il a prononcé un non-lieu en faveur de sept accusés avant de transférer le dossier de cette affaire au Parquet pour qu’il se prononce au sujet de la plainte déposée contre MM. Pierre Malychev et Milad Jarjouhi, accusés tous deux de faux témoignages. Dans son acte d’accusation situé en 350 pages manuscrites, le juge d’instruction a retracé les principaux épisodes du scandale des déchets toxiques et a rappelé les résultats des enquêtes successives menées à ce sujet. Il a expliqué avec force détails, que les éléments fournis au sujet des moyens employés pour se débarrasser des barils de déchets toxiques ne sont pas tous crédibles, en l’absence de preuves tangibles. M. Mirza a aussi noté qu’il n’a pas pu être catégoriquement prouvé que ces produits auraient causé la mort de plusieurs personnes conformément aux témoignages des deux experts écologistes Pierre Malychev et Milad Jarjouhi. Selon M. Mirza, après la découverte des barils à l’usine Lasco en 1994, M. Malychev «avait inventé des preuves sur des cas de décès ou de maladies cancéreuses qui seraient causés par les barils. Il avait aussi poussé la veuve d’Adib Maalouf à taire la vérité au sujet des causes réelles de la mort de son époux et à faire un faux témoignage. Son collègue, l’accusé Milad Jarjouhi, avait confirmé ces dires». En conclusion, M. Mirza a prononcé un non-lieu en faveur de MM. Armand Nassar, Antoine Assad el-Aam, Roger Michel Haddad, Sami Boulos Nassar, Henri Chucri Abdallah, Doumit Youssef Kmeid et Antoine Milad Kmeid, pour insuffisance de preuves. Il a décidé d’annuler le mandat d’arrêt délivré à l’encontre d’Armand Nassar. Le juge Mirza a aussi décidé de transmettre le dossier de l’affaire au Parquet de la cour d’appel afin qu’il se prononce sur la plainte déposée contre MM. Milad Jarjouhi et Pierre Malychev, «à la lumière des éléments découverts durant l’enquête, à savoir les faux témoignages et l’instigation au faux témoignage».
Le premier juge d’instruction de Beyrouth, M. Saïd Mirza, a publié hier son acte d’accusation dans l’affaire des déchets toxiques qui avaient été introduits au Liban en 1988. Il a prononcé un non-lieu en faveur de sept accusés avant de transférer le dossier de cette affaire au Parquet pour qu’il se prononce au sujet de la plainte déposée contre MM. Pierre Malychev et...