Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Réouverture des points de passage de Zemraya et Beit Yahoun Hoss se félicite du début de désescalade

Le chef du gouvernement Sélim Hoss s’est félicité hier de la baisse de tension sur le terrain après l’escalade militaire des derniers jours, en soulignant devant ses visiteurs au Grand Sérail que cette évolution était due aux contacts internationaux entrepris par le Liban. «Il y a une amélioration de la situation sur le terrain et cela se traduit par l’avance à ce soir (hier) de la réunion du Comité de surveillance. Nous estimons qu’il s’agit d’un début de désescalade», a déclaré M. Hoss à la presse. Le comité international de surveillance, chargé de veiller au respect des arrangements d’avril 1996 au Liban-Sud, a entamé ses discussions à 19h, dans le but de désamorcer la tension. Initialement, la réunion devait avoir lieu aujourd’hui mercredi. Le Liban avait donné son accord dès lundi à la proposition des États-Unis et de la France coprésidents du comité, de convoquer le plus tôt possible cette instance. De sources diplomatiques, on indique que les contacts entrepris par les États-Unis et la France auprès du Liban et d’Israël ont été couronnés de succès. Selon ces sources, le secrétaire d’État adjoint américain pour le Proche-Orient Martin Indyk s’est entretenu au téléphone avec M. Hoss des moyens de calmer la situation. Raids fictifs De son côté, la secrétaire d’État Madeleine Albright, qui se trouvait hier à Pékin, est demeurée en contact avec ses services pour être informée de la situation au Liban-Sud. Lundi, dès qu’elle a appris les décisions prises par le Cabinet de sécurité israélien, qui avait annoncé une «nouvelle politique» de représailles plus fermes à l’égard du Hezbollah, Mme Albright s’est hâtée d’adresser deux messages au chef de l’État Émile Lahoud et au président syrien Hafez el-Assad, dans lesquels elle leur demande de s’employer à calmer les esprits. Washington, indique-t-on de mêmes sources, a concentré ses efforts sur la nécessité d’empêcher les tirs de roquettes sur les localités du nord d’Israël à partir du Liban-Sud. Ayant obtenu une promesse libanaise en ce sens, les États-Unis en ont informé Israël qui, à son tour, a fait savoir qu’il avait l’intention de ne plus entreprendre d’action de représailles à la suite de la mort du chef de l’unité de liaison israélienne au Liban-Sud, le général Erez Gerstein, tué dimanche dans une opération du Hezbollah. Sur le terrain, la situation est restée calme hier, aucune opération de résistance n’ayant été signalée, alors que l’aviation israélienne se contentait de raids fictifs sur certains secteurs du Liban-Sud et de la Békaa-Ouest. D’autre part, les forces israéliennes ont rouvert les points de passage de Zemraya et de Beit Yahoun, qui relient la zone occupée au reste du Liban, et qui avaient été fermés ces jours derniers. Sur un autre plan, M. Hoss a présidé hier une réunion du Haut-Comité de secours, consacrée à la situation à Arnoun. Des décisions ont été prises pour notamment rétablir la distribution normale d’eau et de courant électrique dans la localité.
Le chef du gouvernement Sélim Hoss s’est félicité hier de la baisse de tension sur le terrain après l’escalade militaire des derniers jours, en soulignant devant ses visiteurs au Grand Sérail que cette évolution était due aux contacts internationaux entrepris par le Liban. «Il y a une amélioration de la situation sur le terrain et cela se traduit par l’avance à ce soir...