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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - Netanyahu et Barak pour un retrait dans un délai d'un an Après les menaces, la désescalade(photo)

L’escalade militaire déclenchée par Israël à la suite de la mort dimanche de son “numéro un” au Liban-Sud, le général Erez Gerstein, tué dans une opération du Hezbollah, semblait hier tirer sur sa fin. Tant à Beyrouth qu’à Tel-Aviv, le mot d’ordre est pour le moment à l’apaisement, alors que la question d’un retrait israélien domine de plus en plus la campagne électorale dans l’État hébreu. À Beyrouth, le chef du gouvernement Sélim Hoss s’est félicité de la baisse de tension en soulignant que celle-ci a été rendue possible grâce aux contacts entrepris par le Liban auprès des États-Unis et de la France. M. Hoss a voulu pour preuve de cette désescalade le fait que le comité international de surveillance, chargé de veiller au respect des accords d’avril 1996 au Liban-Sud, a pu se réunir dès hier soir, alors qu’il avait été initialement convoqué pour mercredi. En Israël, au lendemain de l’annonce d’une «nouvelle politique» de représailles qui pouvait laisser penser à une poursuite de l’escalade, et en dépit des renforts en troupes dépêchés au Liban-Sud, le chef d’état-major israélien, le général Shaoul Mofaz, a déclaré que la situation sur le terrain était «stable» et qu’aucun nouveau raid n’était planifié pour le moment. Le général Mofaz, qui s’exprimait à la suite d’une tournée des positions israéliennes à la frontière entre les deux pays, a même ajouté que l’État hébreu n’avait «aucun intérêt à une escalade au Liban». Pendant ce temps, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le chef de l’opposition travailliste Ehud Barak se livraient à une guerre d’ondes au sujet de la politique à suivre au Liban-Sud. M. Barak a annoncé qu’au cas où il serait élu en mai prochain, il s’engageait à se retirer du Liban-Sud avant juin 2000. Pris de court, M. Netanyahu a riposté en faisant savoir qu’il envisageait lui aussi la possibilité d’un retrait, dans un délai d’un an, tout en se refusant à fixer une date-butoir. Le président israélien Ezer Weizman s’est lui aussi prononcé pour un retrait un an au plus, après le scrutin législatif. M. Weizman a publiquement soutenu l’engagement pris à ce sujet par M. Barak. Au Liban, le chef de l’État Émile Lahoud a réaffirmé hier, dans une interview au quotidien jordanien Al-Arab al-Yom, que l’armée libanaise ne «saurait devenir un gardien pour Israël et qu’en tout état de cause, elle ne se mettra jamais en situation de confrontation avec la résistance».
L’escalade militaire déclenchée par Israël à la suite de la mort dimanche de son “numéro un” au Liban-Sud, le général Erez Gerstein, tué dans une opération du Hezbollah, semblait hier tirer sur sa fin. Tant à Beyrouth qu’à Tel-Aviv, le mot d’ordre est pour le moment à l’apaisement, alors que la question d’un retrait israélien domine de plus en plus la...