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Actualités - REPORTAGES

Routes - 751 tués et 7459 blessés l'année dernière Cela n'arrive pas qu'aux autres ...

À un moment où les rues et même les ruelles du Liban sont devenues pour beaucoup des circuits de Formule 1 où ils se plaisent à défier la mort en jouant à la roulette russe sans tenir compte ni de leur sécurité propre ni, pire encore, de la sécurité d’autrui, un examen de conscience apparaît indispensable à plus d’un niveau… Les statistiques les moins alarmistes font état de 365 tués et 3 472 blessés enregistrés dans 3 111 accidents de la route survenus en 1998 contre 336 tués et 3 544 blessés dans 2 400 accidents en 1997, et 358 tués et 4372 blessés dans 2 245 accidents en 1996. Mais ces statistiques sont imprécises puisqu’elles ne tiennent compte que des personnes tuées sur-le-coup et non pas des personnes décédées dans les hôpitaux des suites de leurs blessures. Ces mêmes statistiques ne tiennent également compte, au niveau des blessés, que de ceux ayant passé une nuit ou plus dans les hôpitaux. C’est ainsi que 751 personnes auraient trouvé la mort dans ou suite à des accidents de la route en 1998 contre 617 personnes en 1997 et 608 en 1996. Les personnes blessées seraient au nombre de 7 459 en 1998 contre 6 938 en 1997 et 5 841 en 1996. Au niveau des deux roues dont les conducteurs ne sont pas plus «sûrs» que les automobilistes, 62 accidents auraient été enregistrés en 1998 contre 53 en 1997 et 37 en 1996. Tous ces accidents auraient fait non moins de 42 tués et 348 blessés. Quelles que soient les statistiques, un fait est clair : la situation va en s’aggravant. Le nombre d’accidents va croissant d’année en année et le nombre de victimes suit la même courbe ascendante. 751 tués et 7 459 blessés pour la seule année 1998 : cela revient à près de deux tués et plus de 20 blessés par jour… Jusqu’où ira-t-on ? Combien de temps faudra-t-il aux responsables pour réaliser que les choses ne peuvent plus continuer ainsi et qu’une législation sévère est devenue indispensable ? Mais cela suffira-t-il ? Et les fous du volant ne sont-ils pas tout autant responsables du carnage qui se produit quotidiennement sur nos routes ? Quand est-ce que nos jeunes réaliseront-ils qu’il n’est pas vrai que «cela n’arrive qu’aux autres» ? Pour d’aucuns, l’état a sûrement beaucoup à faire. Mais il y a également beaucoup à faire également au niveau de l’éducation de nos générations montantes et peut-être même des parents qui n’hésitent pas à confier à leurs rejetons des voitures qui sont plus des bolides que des moyens de transport. Et qui ne tardent pas à se transformer en des engins de mort, en des armes fatales...
À un moment où les rues et même les ruelles du Liban sont devenues pour beaucoup des circuits de Formule 1 où ils se plaisent à défier la mort en jouant à la roulette russe sans tenir compte ni de leur sécurité propre ni, pire encore, de la sécurité d’autrui, un examen de conscience apparaît indispensable à plus d’un niveau… Les statistiques les moins alarmistes font...