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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Accidents - Alcotest et radars, limitation de vitesse, interdiction des motos Mesures radicales pour une route moins meurtrière

Le ministre de l’Intérieur Michel Murr s’est enfin décidé à se pencher sur le cas de la route meurtrière et de la prolifération des accidents qui glanent quotidiennement leur moisson de morts et de blessés. Le désordre inqualifiable qui caractérise le trafic routier au Liban, les camionneurs inconscients ou simplement exténués par trop d’heures de conduite, la chaussée défoncée par le manque d’entretien, les tranchées creusées et laissées à ciel ouvert par des entrepreneurs criminels, les motards pour qui les panneaux de signalisation les demeurent des éléments de décoration, les chauffards qui ont «acheté» leur permis de conduire, les épaves qui sillonnent nos routes, toutes ces considérations ont transformé le moindre déplacement en tentative de suicide. Les responsables se sont donc finalement décidés à réagir, au cours d’une réunion présidée par le ministre de l’Intérieur et qui a groupé le ministre Négib Mikati et plusieurs experts du ministère des Travaux publics et du CDR. À l’issue de cette réunion, le ministre Michel Murr devait déclarer qu’elle avait servi à étudier les besoins matériels requis pour réglementer le trafic routier et a énuméré les décisions adoptées, à savoir : – Limiter la vitesse et installer des radars en divers points stratégiques. – Déterminer le taux d’alcoolémie chez les conducteurs en recourant à l’alcotest. – Interdire l’usage du téléphone portable durant la conduite. – Imposer l’usage de la ceinture de sécurité. – Interdire la circulation des motocyclettes, ou alors leur accorder une tranche horaire de circulation, mais certainement pas de nuit. Il semble toutefois que l’usage des motocyclettes sera purement et simplement interdit. Toutes ce mesures seront appliquées dans un délai d’un mois. M. Murr a également indiqué que la présence des agents de la circulation sera renforcée aux entrées de la capitale et sur les autoroutes et que des patrouilles motorisées seront chargées de «prendre les sanctions adéquates à l’encontre des contrevenants. Ces sanctions commenceront par des contraventions et iront jusqu’à la saisie des voitures», et demandé à la direction générale des FSI d’établir un plan destiné à organiser la circulation des poids lourds tout au long de la route de Damas, en vue d’éviter les embouteillages au niveau du lieu-dit Chevrolet. D’autre part, les députés Mohammed Kabbara et Ahmad Soueid ont adressé hier deux questions écrites au gouvernement au sujet des accidents de la route, alors que le député Talal Merhabi réclamait l’adoption de sanctions contre les contrevenants au code de la route et le recours à des patrouilles constantes. Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur Michel Murr a présidé hier la réunion du Conseil central de sécurité et a souligné la régression des «crimes et des incidents sécuritaires au cours des deux derniers mois», admettant toutefois que le nombre de cambriolages n’avait pas diminué. Il a également indiqué que les patrouilles seraient intensifiées et qu’il avait demandé au gouvernement de réactiver le rôle de la police municipale et des veilleurs de nuit.
Le ministre de l’Intérieur Michel Murr s’est enfin décidé à se pencher sur le cas de la route meurtrière et de la prolifération des accidents qui glanent quotidiennement leur moisson de morts et de blessés. Le désordre inqualifiable qui caractérise le trafic routier au Liban, les camionneurs inconscients ou simplement exténués par trop d’heures de conduite, la...