Kosovo Fermeté serbe face à l'Otan

Malgré les fortes pressions exercées par le Groupe de contact, Belgrade a opté pour la fermeté hier et a haussé le ton à l’ouverture de la deuxième semaine de la conférence de Rambouillet sur le Kosovo. Le président serbe, Milan Milutinovic, qui refuse toujours l’intervention d’une force multinationale au Kosovo, a ainsi estimé que les Occidentaux commettraient un «crime de guerre» s’ils décidaient de bombarder la Yougoslavie en cas d’échec des négociations. Au lendemain de la déclaration de fermeté du Groupe de contact, délégués serbes et kosovars se sont entretenus ensemble hier avec le ministre russe des Affaires étrangères, Igor Ivanov. Ce dernier a écarté l’idée d’une présence militaire de l’Otan dans la province à majorité albanaise «tant que Belgrade s’y oppose».