Bkerké - Visite d'une délégation du bloc parlementaire de Joumblatt Hamadé : d'accord avec Sfeir sur la petite circonscription

Le bloc parlementaire dirigé par le député Walid Joumblatt et Bkerké conviennent de la nécessité d’adopter un découpage électoral basé sur les petites circonscriptions. C’est ce qui ressort de la visite qu’une délégation du Front de la lutte nationale a rendue hier au patriarche maronite Nasrallah Sfeir. La délégation était formée des députés Marwan Hamadé, Alaeddine Terro, Abdo Bejjani, Nabil Boustani, Ayman Choukair et Georges Dib Nehmé. À l’issue de l’entretien, prenant la parole au nom de la délégation, M. Hamadé a notamment déclaré au sujet de la loi électorale : «Les avis convergent sur la nécessité d’adopter une seule loi pour tout le Liban, garante d’un contact permanent entre le député et ses électeurs et d’une véritable représentativité nationale». «Nous sommes pratiquement d’accord sur la formule du caza qui répond sans doute le mieux à ces critères et principes», a ajouté M. Hamadé avant de poursuivre : «Selon Sa Béatitude, l’électeur doit savoir pour qui il vote afin que le député se préoccupe du développement de sa région et offre à son peuple les services dont il a besoin». Les entretiens avec le prélat maronite ont en outre porté sur le problème des personnes déplacées. «Nous sommes convenus d’œuvrer en commun en vue d’accélérer le processus et de l’achever au plus tôt. Nous attendons évidemment le programme annoncé par le ministère des Déplacés pour le commenter et donner notre avis à ce sujet», a précisé M. Hamadé. En réponse à une question, ce dernier a démenti tout rapport conflictuel entre le patriarche Sfeir et M. Joumblatt, rappelant dans ce cadre que le prélat maronite incarne «une instance spirituelle essentielle au Liban». Revenant sur la question de la loi électorale, le député Hamadé a indiqué que le Front de la lutte entreprend des contacts avec les différents blocs parlementaires, tandis que le Parti socialiste progressiste se charge des concertations avec les autres partis du pays, en l’occurrence, le Parti syrien national social, le Parti national libéral, le parti Kataëb et le Bloc national.