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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Paris relance ses efforts sur le volet syro-libanais Première occidentale pour Bachar : un déjeuner demain à l'Elysée

Pour la première fois demain, le fils du président syrien, Bachar el-Assad, sera reçu par un dirigeant occidental, en l’occurrence le président français Jacques Chirac, qui manifestement multiplie depuis quelques jours les contacts avec les principaux acteurs du processus de paix. Depuis le sommet d’Oslo, lundi et mardi derniers, tout se passe en effet comme si Paris voulait relancer ses efforts diplomatiques au Proche-Orient, particulièrement sur le volet syro-libanais. Après Hosni Moubarak, qu’il a reçu vendredi, et Bachar el-Assad, Jacques Chirac recevra lundi à l’Élysée Ehud Barak et Yasser Arafat. Grand absent de cette série de rencontres au sommet, le Liban, lui, se prépare à recevoir la semaine prochaine le chef du Quai d’Orsay Hubert Védrine qui entreprend une nouvelle tournée dans la région. Les négociations syro-israéliennes, qui commandent aussi le volet israélo-libanais du processus de paix, sont suspendues depuis février 1996 et Paris ne manque pas une occasion de manifester son intérêt pour leur déblocage. À maintes reprises, en effet, la France s’était déclarée prête à participer à des arrangements de sécurité pour contribuer à un règlement de paix entre Israël d’une part, la Syrie et le Liban de l’autre. Médecin ophtalmologue de 34 ans, Bachar el-Assad a été promu le 1er janvier dernier colonel de l’armée syrienne et semble promis aux plus hautes fonctions depuis la mort accidentelle en 1994 de son frère aîné Bassel. Il n’a pas de fonction officielle, mais il est en charge notamment du dossier libanais.
Pour la première fois demain, le fils du président syrien, Bachar el-Assad, sera reçu par un dirigeant occidental, en l’occurrence le président français Jacques Chirac, qui manifestement multiplie depuis quelques jours les contacts avec les principaux acteurs du processus de paix. Depuis le sommet d’Oslo, lundi et mardi derniers, tout se passe en effet comme si Paris voulait...