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Actualités - CHRONOLOGIE

Célébration Taëf a dix ans, mais on attend encore son application

Dix ans, c’est sans doute un âge qui mérite d’être fêté. Mais la célébration hier de l’adoption des réformes constitutionnelles décidées à Taëf revêt une signification essentiellement politique. Il s’agit pour le pouvoir actuel de répondre indirectement à tous ceux qui l’accusent de ne pas respecter «l’esprit de l’accord» et de glisser vers un régime présidentiel. Les orateurs se sont donc succédé au bâtiment de l’Unesco pour rappeler les circonstances dans lesquelles a été conclu cet accord. Dans un symbolisme voulu, le mot du président de la République a été lu par M. Nabih Berry, alors que le président du Conseil Sélim Hoss a rappelé que l’accord de Taëf est le chemin qui mène vers la solution. Hussein Husseini, surnommé le parrain de l’accord, a précisé que les députés réunis à Taëf concrétisaient en réalité les aspirations des Libanais à la paix, et M. Boutros Harb s’en est violemment pris au mandat précédent, l’accusant d’avoir violé la Constitution.
Dix ans, c’est sans doute un âge qui mérite d’être fêté. Mais la célébration hier de l’adoption des réformes constitutionnelles décidées à Taëf revêt une signification essentiellement politique. Il s’agit pour le pouvoir actuel de répondre indirectement à tous ceux qui l’accusent de ne pas respecter «l’esprit de l’accord» et de glisser vers un régime...