Interview Aboul Aynain à l'Orient Le Jour : cette affaire n'est pas dans l'intérêt des palestiniens et des libanais

Depuis la parution d’un jugement du tribunal militaire le condamnant à mort, Sultan Aboul Aynaïn ne cesse de clamer qu’il s’agit d’une sentence politique. Il explique à L’Orient-Le Jour les raisons qui, selon lui, ont poussé «certaines parties» à actionner la justice contre lui… «Nous avions réussi à réorganiser notre présence dans le camp de Aïn el-Héloué et j’avais personnellement entrepris des contacts avec de nombreuses parties politiques libanaises». Ces initiatives, affirme-t-il, auraient dérangé les parties en question. Que va-t-il se passer maintenant ? La sentence existe et ne peut être modifiée que si le condamné par défaut se rend à la justice. «Je suis prêt à le faire si on me garantit un procès non politique». Restent deux autres possibilités : que le président de la République use de son droit de grâce en sa faveur ou qu’il reste cantonné à Rachidiyé… Aboul Aynaïn mise plutôt sur la prochaine visite de Farouk Kaddoumi à Beyrouth.