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Actualités - CHRONOLOGIE

Ouverture du débat en commissions Corm expose les lignes directrices du projet de budget

La commission parlementaire des Finances et du Budget a entamé hier l’examen du projet de budget 2000, par un exposé du ministre des Finances, M. Georges Corm, sur les lignes directrices du texte, qui s’inscrit dans le cadre de la politique d’austérité appliquée par le Cabinet Hoss. La réunion s’est tenue dans l’après-midi sous la présidence de M. Khalil Hraoui. M. Corm a notamment exposé aux parlementaires les critères pris en compte pour la répartition des dépenses. Le gouvernement, a-t-il expliqué, continuera de comprimer, autant que possible ses dépenses, tout en suivant une politique de dynamisation de l’économie nationale, à travers le développement des secteurs productifs. Son souci principal reste la réduction du déficit budgétaire et du volume de la dette publique. Le gouvernement souhaite ramener le déficit à 36,25 %, a expliqué M. Corm, qui croit que ce taux ne sera pas dépassé. Les recettes prévues s’élèvent à 4 535 milliards de livres, contre 4 990 milliards en 1999, soit une augmentation de 8 % par rapport à l’année dernière. Les dépenses qui se chiffrent à 8 525 milliards de livres ont été presque maintenues au niveau de l’année dernière avec 8 360 milliards de livres, soit une augmentation de près d’1 % seulement par rapport à l’année dernière. Une grande partie de ces dépenses servira comme chaque année au paiement du service de la dette. Il n’en demeure pas moins que 45 % des sommes restantes seront consacrée aux affaires sociales et aux projets d’investissement. Les députés qui ont pris la parole au cours de cette réunion ont pour la plupart mis l’accent sur la nécessité de consolider les ministères dits de services et d’adopter, en priorité, une politique susceptible de briser le marasme économique. Selon M. Hraoui, les parlementaires souhaitent aider le gouvernement à atteindre les objectifs qu’il s’est fixés dans le cadre du projet de budget 2000, tout en estimant qu’il serait «peut-être» difficile de ramener le déficit à 36,25 %. «Le seuil prévu pour 1999 était de 40 %. Il n’a pas été atteint mais les résultat seront en fin d’année très proche de cette proportion, ce qui est positif», a déclaré M. Hraoui, en soulignant que les députés ont beaucoup insisté sur l’amélioration du niveau de vie des Libanais. De son côté, M. Corm a mis l’accent, au terme de la réunion, sur le relèvement des budgets alloués à l’agriculture et aux affaires sociales et pédagogiques. «Sans compter les efforts exceptionnels que nous avons déployés au niveau du chapitre relatif aux investissements. La contribution de l’État aux projets du CDR s’élève à 200 milliards de livres et nous avons consacré 325 milliards de livres à la Caisse des déplacés pour pouvoir clôturer le dossier de retour des populations déplacées», a-t-il poursuivi. M. Corm a aussi indiqué qu’il a expliqué aux parlementaires l’intérêt des mesures envisagées dans le cadre du projet de budget pour accélérer les dépenses d’investissements : il s’agit essentiellement de permettre au CDR et à la Caisse des déplacés de contracter directement des prêts pour financer des projets détaillés dans le texte sous étude. L’opération, a-t-il insisté, se fera dans la transparence et les députés auront connaissance de tous les détails.
La commission parlementaire des Finances et du Budget a entamé hier l’examen du projet de budget 2000, par un exposé du ministre des Finances, M. Georges Corm, sur les lignes directrices du texte, qui s’inscrit dans le cadre de la politique d’austérité appliquée par le Cabinet Hoss. La réunion s’est tenue dans l’après-midi sous la présidence de M. Khalil Hraoui. M....