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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Gouvernement - Le Premier ministre expose sa politique à l'ouverture des travaux de la Banque islamique Hoss : nous visons une croissance annuelle de 3 à 5%

Le discours que le chef du gouvernement Sélim Hoss a prononcé hier à Djeddah à l’ouverture de la 24e session annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque islamique a été axé sur deux grands dossiers : la conjoncture économique internationale à l’heure de la mondialisation et la politique suivie par le pouvoir au Liban pour redresser la situation économique et financière dans le pays. Au sujet de ce dernier point, le Premier ministre a notamment souligné que son gouvernement s’est fixé pour objectif de réaliser une croissance annuelle de 3 à 5 pour cent au cours des cinq prochaines années. Abordant, au début de la séance, la conjoncture internationale présente, M. Hoss a souligné la nécessité pour les pays en voie de développement de prendre les mesures qui s’imposent pour s’intégrer au processus de mondialisation en cours. Le Premier ministre a notamment déclaré sur ce plan : «Notre réunion aujourd’hui coïncide avec des changements politiques, économiques, financiers et commerciaux à l’échelle internationale. Ces changements se traduisent par l’extension de la mondialisation, la politique d’ouverture et l’abolition des obstacles qui entravent la transformation du monde en un vaste village au sein duquel les individus et les institutions entretiendraient des relations sans aucune contrainte. C’est l’homme qui serait ainsi le principal bénéficiaire de la baisse du coût de production, de l’accroissement de la concurrence et de l’amélioration du niveau des services». Et M. Hoss d’ajouter : «La mondialisation de l’économie fournit l’opportunité d’un développement mondial stable et continu au niveau des pays développés ou en voie de développement. Mais dans le même temps, la mondialisation présente des dangers et des défis qui risqueraient de porter préjudice à la situation socio-économique dans plus d’une région dans le monde. De nombreux pays en voie de développement ont été confrontés à maintes difficultés du fait de la mondialisation, ce qui s’est répercuté négativement sur le niveau de vie de la population et sur les opportunités de travail». «Nous concevons la mondialisation comme une force dynamique visant à réaliser un développement économique et social dans le pays en développement, a poursuivi M. Hoss. Mais la mondialisation impose une coopération régionale et internationale intense ainsi que des efforts à l’échelle nationale afin de faire face aux défis». Abordant ensuite la situation au Liban, M. Hoss a réaffirmé que son gouvernement est fermement attaché «aux constantes politiques et économiques qui ont caractérisé le Liban depuis son indépendance en 1943». «Nous avons constamment misé sur l’initiative privée et sur la sauvegarde des libertés publiques, dont notamment la liberté économique, et plus particulièrement la liberté de change et de transfert des capitaux, ainsi que le secret bancaire». «Aujourd’hui, a ajouté M. Hoss, le Liban cherche à réaliser une croissance annuelle de 3 à 5 pour cent au cours des cinq prochaines années. Le gouvernement libanais axe actuellement ses efforts sur la baisse du taux d’intérêt et la diminution du déficit budgétaire et du service de la dette publique. Il s’emploie, en outre, à élaborer une législation adéquate pour stimuler les investissements. Le gouvernement s’est également employé à mettre au point un plan économique de développement visant à placer le pays au diapason de l’évolution internationale. Ce programme de développement, qui va de pair avec le plan de redressement financier, a pour but de promouvoir les secteurs de production dans le pays». Dans ce contexte, M. Hoss a souligné que le Liban s’apprête à conclure un accord de partenariat avec l’Union européenne et à intégrer l’Organisation du commerce internationale. Signalons, par ailleurs, que M. Hoss a rencontré hier matin à Djeddah le président et les membres de la Chambre de commerce de Djeddah ainsi qu’un groupe d’hommes d’affaires séoudiens. Le Premier ministre a souligné à cette occasion que son gouvernement est déterminé à accorder toutes les facilités requises pour stimuler les investissements arabes au Liban. M. Hoss a invité à ce propos les hommes d’affaires séoudiens à accroître leurs investissements sur le marché libanais. Lundi soir, M. Hoss avait rencontré les notables de la communauté libanaise établie à Djeddah.
Le discours que le chef du gouvernement Sélim Hoss a prononcé hier à Djeddah à l’ouverture de la 24e session annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque islamique a été axé sur deux grands dossiers : la conjoncture économique internationale à l’heure de la mondialisation et la politique suivie par le pouvoir au Liban pour redresser la situation économique et...