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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Administration Traboulsi : l'Etat veut pouvoir réclamer des comptes aux directeurs généraux

Le ministre des Ressources hydrauliques et électriques, M. Sleiman Traboulsi, a affirmé hier que l’État est déterminé à réclamer des comptes aux directeurs généraux pour ce qui a trait à leur gestion, soulignant à ce sujet que le gouvernement désire appliquer les lois en vigueur à tous les fonctionnaires, sans exception. M. Traboulsi a tenu des propos en ce sens au cours d’une cérémonie organisée pour honorer 13 hauts fonctionnaires et contractuels de la direction générale de l’équipement hydraulique et électrique qui ont atteint l’âge de la retraite. Après avoir rendu hommage à l’action entreprise par ces fonctionnaires, plus particulièrement durant les années de guerre, M. Traboulsi a déclaré : «J’ai suivi l’évolution de l’administration libanaise pendant près de 43 ans. Nous sommes conscients du fait que le principe de l’appréciation du travail du fonctionnaire n’était pas toujours respecté. Notre ambition actuellement est d’aboutir à une situation marquée par une juste évaluation et appréciation des efforts déployés par le fonctionnaire. Nous devons pouvoir leur réclamer des comptes». Après avoir rappelé la teneur du discours prononcé par le président Émile Lahoud lors de la prestation du serment constitutionnel, M. Traboulsi a déclaré : «Nous sommes déterminés à respecter les lois et à imposer leur application à tous les fonctionnaires, à partir des directeurs généraux et en passant par tous ceux qui travaillent dans le secteur public». Signalons, sur un autre plan, que M. Traboulsi a souligné hier, dans un communiqué de presse, que l’intervention faite par le directeur général de l’EDL, M. Georges Moawad, au cours du débat sur la privatisation du secteur de l’électricité (qui a eu lieu à l’Escwa), ne représente ni le point de vue du gouvernement, ni celui du conseil d’administration de l’EDL. M. Moawad avait alors affirmé que l’EDL, et l’État d’une manière générale, n’a pas les moyens d’effectuer les investissements nécessaires pour développer le secteur de l’électricité. Soulignant que la dette d’un milliard de dollars contractée par l’EDL provient des travaux de développement effectués depuis 1993, M. Moawad avait rappelé que le décret constitutif de l’EDL prévoyait un mandat d’exploitation et d’entretien, ce qui signifie que c’est l’État qui devrait assumer le financement des travaux d’extension du réseau. Dans son communiqué, M. Traboulsi a souligné que les propos de M. Moawad ne représentent que son point de vue personnel et non pas celui du ministère «qui constitue l’autorité de tutelle de l’EDL», a rappelé M. Traboulsi qui a également précisé que «M. Roudi Baroudi, qui est intervenu dans les débats lors du séminaire, n’est pas conseiller auprès du ministère et ne peut donc se faire prévaloir de ce titre, sous peine de poursuites judiciaires». Par ailleurs, M. Traboulsi a invité tous les directeurs généraux et hauts fonctionnaires relevant de son ministère de s’abstenir de fournir des informations à la presse sans autorisation écrite du ministre.
Le ministre des Ressources hydrauliques et électriques, M. Sleiman Traboulsi, a affirmé hier que l’État est déterminé à réclamer des comptes aux directeurs généraux pour ce qui a trait à leur gestion, soulignant à ce sujet que le gouvernement désire appliquer les lois en vigueur à tous les fonctionnaires, sans exception. M. Traboulsi a tenu des propos en ce sens au cours...