En pleine célébration du 20e anniversaire de la prise d’otages américains à Téhéran, le clivage s’est durci entre les partisans du président réformateur Mohammad Khatami et les conservateurs encouragés par le refus du numéro un Ali Khamenei de tout rapprochement avec les États-Unis. «Il faut connaître son ennemi. Il essaie toujours de se montrer ami», a déclaré hier M. Khamenei dans un discours d’une tonalité très antiaméricaine, prononcé devant des étudiants. C’est contre la volonté de «détente» avec les États-Unis que semble s’être insurgé l’ayatollah Khamenei, le Guide de la République islamique et principale personnalité du régime. Mais au même moment, des milliers d’étudiants réformateurs, soutenus par les anciens meneurs des preneurs d’otages, manifestaient à l’Université de Téhéran pour le «dialogue». Ils ont exprimé aussi leur consentement à une reprise éventuelle des relations avec Washington, rompues depuis 19 ans. En tout état de cause, les conservateurs manifesteront à leur tour aujourd’hui et devront comme chaque année à cette occasion piétiner les drapeaux israélien et américain, avec les risques de dérapage possibles.
En pleine célébration du 20e anniversaire de la prise d’otages américains à Téhéran, le clivage s’est durci entre les partisans du président réformateur Mohammad Khatami et les conservateurs encouragés par le refus du numéro un Ali Khamenei de tout rapprochement avec les États-Unis. «Il faut connaître son ennemi. Il essaie toujours de se montrer ami», a déclaré hier...
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