«J’ai le cœur qui saigne car, dans cette partie du monde, on traîne un artiste devant un tribunal, non pour un crime commis, mais parce qu’il chante la liberté, l’amour et tente de donner une image fidèle de la société dans laquelle il évolue». En entendant Marcel Khalifé prononcer ce bref discours écrit, ses fans survoltés, massés devant l’entrée du Palais de justice se calment soudain. Ils comprennent que malgré leur soutien, leur idole est, ce jour-là, un homme blessé. L’audience vient d’être levée par le juge unique Ghada Bou Karroum et le procès du chanteur accusé de porter atteinte aux valeurs de l’islam est reporté au premier décembre. Le juge a pris cette décision à la demande des avocats de la défense, désireux de mieux étudier le dossier. En fait, il s’agit surtout de permettre aux esprits de se calmer pour que la justice puisse suivre son cours, loin des passions.
«J’ai le cœur qui saigne car, dans cette partie du monde, on traîne un artiste devant un tribunal, non pour un crime commis, mais parce qu’il chante la liberté, l’amour et tente de donner une image fidèle de la société dans laquelle il évolue». En entendant Marcel Khalifé prononcer ce bref discours écrit, ses fans survoltés, massés devant l’entrée du Palais de...
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