Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Médias Différend réglé entre el-Khalil et Télé-Liban ?

C’est un revirement radical qui s’est opéré hier dans l’affaire qui «oppose» depuis quelques jours Télé-Liban au ministère de l’Information. Le problème a surgi à la suite d’un contrat qui aurait été octroyé à une société de conseil britannique (Price Water House) pour «prendre en main» le dossier de Télé-Liban. Selon des informations de presse, «des membres du conseil d’administration de Télé-Liban» auraient critiqué le principe d’une «ingérence extérieure» dans une institution qui appartient à l’État, estimant que «le ministre de l’Information a dépassé ses prérogatives de ministre de tutelle pour s’immiscer dans les affaires de la télévision». Les membres de ce conseil ont relevé par ailleurs la «contradiction» qui existe, selon eux, entre le slogan de «l’austérité économique» que brandit le ministre de l’Information et un contrat de 100 000 dollars avec la société Price Water House pour une étude «qui n’apporte aucune solution concrète». Le ministre de l’Information avait, de son côté, minimisé le conflit en affirmant mercredi dernier que la société britannique en question «ne faisait que poursuivre une étude qu’elle avait entamée sur la base d’une décision entérinée par le Conseil des ministres». Alors que les relations entre le ministre de l’Information M. Anouar el-Khalil et le conseil d’administration de Télé-Liban avaient paru bien tendues mercredi et jeudi derniers, c’est un ton tout autre qui a été communiqué hier à la presse à la suite d’une réunion élargie qui a regroupé le président du conseil d’administration de Télé-Liban, M. Ibrahim Khoury, des membres de ce conseil, le ministre de l’Information et le conseiller international. À l’issue de la réunion, M. Khoury a complètement nié «les allusions à l’existence d’un malentendu» entre la direction de Télé-Liban et le ministre de l’Information, «Nous avons beaucoup d’estime pour notre ministre de l’Information, a affirmé Ibrahim Khoury, et nous (le conseil d’administration) le considérons non seulement comme notre ministre de tutelle, mais également comme un ami et un compagnon de route».
C’est un revirement radical qui s’est opéré hier dans l’affaire qui «oppose» depuis quelques jours Télé-Liban au ministère de l’Information. Le problème a surgi à la suite d’un contrat qui aurait été octroyé à une société de conseil britannique (Price Water House) pour «prendre en main» le dossier de Télé-Liban. Selon des informations de presse, «des...