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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Kataëb - L'opposition dénonce la rupture de la trêve Hajj : le chef du parti jouit d'une totale liberté d'appréciation

Le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir a reçu samedi le chef du parti Kataëb Mounir Hajj avec qui il s’est entretenu des récents incidents survenus au siège central du parti et de leurs répercussions. Dans une déclaration faite à l’issue de la rencontre, M. Hajj a refusé de révéler la teneur de l’entretien, «surtout que j’ai pris la décision de ne participer à aucune polémique médiatique susceptible d’aggraver la tension». «L’incident qui s’est produit il y a quelques jours n’était certainement pas de nature à susciter une dissension de cette importance, car je n’ai fait qu’user de mes prérogatives et répondre à l’appel du devoir. Toute personne possédant des informations sur un éventuel attentat à l’explosif, ou toute autre opération menaçant la sécurité d’un groupe de personnes, se doit d’en aviser les autorités concernées. Quand il exerce ses prérogatives, le chef du parti jouit d’une totale liberté d’appréciation», a poursuivi M. Hajj. Questionné sur certaines informations rapportées par la presse autour de son éventuelle condamnation par le bureau politique, M. Hajj a refusé de les commenter, «car le chef du parti est élu et nul ne peut le destituer», a-t-il fait valoir. M. Hajj a également assuré qu’il jouissait de l’appui total de la base du parti, et que l’unique problème «se limite à quelques personnes au sein du bureau politique», insistant sur le fait que la vie de plusieurs personnes, «y compris celles de mes opposants» se trouvait en danger, ce qui l’avait incité à aviser les forces de l’ordre. « Informations calomnieuses » Les déclarations de M. Hajj à la presse ont incité hier ses opposants au sein du bureau politique à publier un communiqué dans lequel ils dénoncent «ses attaques contre des institutions dirigées par des membres du parti, faites dans le dessein de détourner l’opinion publique du problème réel». Le communiqué accuse M. Hajj d’avoir rompu une trêve tacite en propageant des «informations calomnieuses» et qualifie d’infondées ses allégations, selon lesquelles le bureau politique l’aurait empêché d’imposer une politique de transparence au sein du parti, du fait même de la présence d’un organisme élu chargé du contrôle financier et qui n’a pas de comptes à rendre au bureau politique.
Le patriarche maronite Mgr Nasrallah Sfeir a reçu samedi le chef du parti Kataëb Mounir Hajj avec qui il s’est entretenu des récents incidents survenus au siège central du parti et de leurs répercussions. Dans une déclaration faite à l’issue de la rencontre, M. Hajj a refusé de révéler la teneur de l’entretien, «surtout que j’ai pris la décision de ne participer à...