L’ancien président du Conseil italien et sénateur à vie, Giulio Andreotti, accusé de collusion avec la mafia, a été lavé de tout soupçon après qu’un tribunal de Palerme, où il était jugé, l’eut acquitté samedi. La justice a décidé de tourner la page, créant la polémique concernant les poursuites judiciaires et les inculpations basées sur la foi des «confessions» de mafieux repentis. Tout avait commencé au début des années 90 avec l’opération «Mains propres» qui a marqué l’histoire italienne, signifiant la fin de l’hégémonie de la démocratie chrétienne au pouvoir pendant 50 ans et le début d’une chasse aux sorcières politico-judiciaire qui a porté devant les tribunaux une partie de la classe politique italienne pour corruption. Mais les juges s’essoufflent, et l’opinion publique s’élève contre des inculpations reposant sur le seul témoignage d’anciens criminels qui ont décidé de retourner leur veste, pour échapper à une condamnation.
L’ancien président du Conseil italien et sénateur à vie, Giulio Andreotti, accusé de collusion avec la mafia, a été lavé de tout soupçon après qu’un tribunal de Palerme, où il était jugé, l’eut acquitté samedi. La justice a décidé de tourner la page, créant la polémique concernant les poursuites judiciaires et les inculpations basées sur la foi des...
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