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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence - Le peuple l'avait choisi avant les députés Hommage de la classe politique à Lahoud(photo)

À l’occasion du premier anniversaire de l’élection du général Émile Lahoud à la présidence de la République, de nombreuses personnalités officielles, parlementaires et politiques ont rendu hommage hier à son action. Le chef du Parlement Nabih Berry a affirmé que l’élection du président Lahoud avait été l’expression de «la confiance que les Libanais ont placée dans ses qualités personnelles présageant de l’édification de l’État de droit et des institutions, de la libération du Sud, de la Békaa-Ouest et du Golan». De son côté, le Premier ministre Sélim Hoss a qualifié d’«heure bénie» l’accession du président Lahoud à la tête de l’État. «Tout indiquait que le peuple l’avait choisi avant même que l’Assemblée ne l’élise à l’unanimité», a-t-il dit avant d’ajouter : «La décision du Parlement a donc entériné la volonté populaire». Selon M. Hoss, le peuple a voté à travers les députés «pour l’intégrité et la noblesse d’âme, pour le courage et la clarté de la vision, pour l’engagement national sincère au service de la société et de la nation». Et de conclure : «La force du président Lahoud ? Il ne demande rien pour lui-même». M. Nassib Lahoud, député du Metn-Nord, a estimé pour sa part que les objectifs ambitieux fixés par le président de la République ne peuvent se réaliser en l’espace d’un an. «Il nous faut donc attendre encore avant de décider si ces objectifs sont réalisables à court ou à long terme», a-t-il affirmé. De son côté, M. Boutros Harb, député du Batroun, s’est félicité du fait que le président de la République ait mis un terme au gaspillage au sein de l’État et qu’il ait entamé la construction de l’État de droit. Dans une lettre ouverte au général Lahoud, le président de l’Association des industriels Jacques Sarraf a constaté quant à lui «un changement qualitatif et radical dans la manière dont le gouvernement et les responsables traitent les dossiers industriels». Il a en outre énuméré dans le détail les différentes réalisations du régime actuel dans les différents domaines économique, social et financier. Le bilan Dans le cadre d’une émission consacrée au bilan du chef de l’État, et diffusée jeudi soir sur la chaîne nationale, le général Lahoud a affirmé que, depuis l’indépendance, le Liban n’avait malheureusement pas réussi à instaurer un État de droit. «Les gens s’étaient habitués à cette situation durant de nombreuses années», a dit le chef de l’État, qui a par ailleurs estimé que le changement ne se fera pas de manière magique, mais que le processus est déjà enclenché. «Que tout le monde soit convaincu que l’État de droit est dans l’intérêt de tous, a déclaré M. Lahoud. Ceux qui seront lésés par les nouvelles réformes chercheront à s’y opposer. Mais ils ne sont pas nombreux, et je reste convaincu que la majorité silencieuse est en faveur de ce processus». Le président a en outre fait part de son optimisme quant à un avenir plus prometteur pour le pays et ce, en dépit de la crise économique. Sur le volet syro-libanais , le chef de l’État a relevé l’entente parfaite qui existe entre le Liban et la Syrie pour ce qui concerne la restitution des territoires occupés, qui est, a-t-il dit, «un droit acquis». «En revanche, nous remarquons que c’est l’ennemi qui demande aujourd’hui à se retirer car nous avons justement réussi à nous unifier face à lui». M. Lahoud a également rappelé que le retrait de l’ALS de Jezzine «avait eu lieu comme prédit, sans aucun incident». Cependant, et voyant qu’ils n’avaient pas réussi à déstabiliser la situation, ils ( les éléments subversifs) ont assassiné les juges à Saïda dans l’espoir de leurrer l’opinion publique, a souligné M. Lahoud. Les audiences «Nous en sommes sortis renforcés, surtout à la suite de la solidarité exprimée envers le corps judiciaire, caractérisé par une indépendance totale». Sur un autre plan, le chef de l’État a reçu hier les anciens députés Riad Aboufadel, Mikhaël Debs, Sélim Habib, Mikhaël Daher et Ahmad Ajami. Enfin, M. Lahoud a reçu le président du groupe de la majorité à la Chambre des députés du Paraguay, M. Angel Barchini, avec lequel il a examiné les relations bilatérales et la situation des émigrés libanais au Paraguay et dans toute l’Amérique latine.
À l’occasion du premier anniversaire de l’élection du général Émile Lahoud à la présidence de la République, de nombreuses personnalités officielles, parlementaires et politiques ont rendu hommage hier à son action. Le chef du Parlement Nabih Berry a affirmé que l’élection du président Lahoud avait été l’expression de «la confiance que les Libanais ont placée...