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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Colloque - Débats à l'Unesco sur l'arbitrage international Hoss : les relations mondiales toujours régies par la force

Le chef du gouvernement, le président Sélim Hoss, a affirmé hier que «cent ans après la signature du traité de La Haye, les relations internationales demeurent aujourd’hui régies par la force». Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a tenu ces propos dans une allocution qu’il a prononcée à l’occasion de l’ouverture hier matin du colloque sur l’arbitrage international qui a entamé ses travaux au palais de l’Unesco. La séance d’ouverture s’est déroulée en présence, outre M. Hoss, des ministres MM. Joseph Chaoul, Nasser Saïdi, Najib Mikati, Issam Naaman, Arthur Nazarian et Ghazi Zeayter ainsi que de plusieurs députés et ambassadeurs et de nombreuses personnalités dont notamment MM. Adnan Kassar, président de la Chambre de commerce internationale, Antoine Klimos, bâtonnier des avocats de Beyrouth, Mohammed Abou Aïnaïn, secrétaire général de la fédération des centres d’arbitrage arabes, et Abdel Hamid Ahdab, secrétaire général du centre d’arbitrage arabo-européen. M. Hoss a entamé son allocution en soulignant que «le monde se transforme rapidement en un village où s’écroulent toutes les théories relatives à la souveraineté absolue des États. Et une légalité universelle est aujourd’hui plus essentielle que jamais pour régir les relations quotidiennes et complexes non seulement entre les États mais aussi entre les groupes et les personnes morales et matérielles dont l’appartenance universelle dépasse de loin l’appartenance nationale». Rappelant que «le siècle qui se termine avait commencé sur l’espoir d’un nouvel ordre international basé sur la paix et la justice avec le traité de La Haye», M. Hoss a estimé que «ce traité, même s’il n’a pas empêché les guerres, n’en a pas moins marqué un premier pas sur la voie de la réglementation des relations internationales». Déplorant le fait qu’«aujourd’hui, cent ans après, la force continue de régir les relations internationales», le chef du gouvernement a estimé que «la lenteur dans la légalisation des relations politiques internationales reste compensée par le développement rapide dans la consolidation des bases légales des relations commerciales et ce, par le biais des centres d’arbitrage nationaux, régionaux et internationaux dont le nombre atteint aujourd’hui plusieurs milliers». Soulignant par ailleurs que «la langue arabe et les centres d’arbitrage locaux dans les pays arabes n’ont pas pris la place qui leur revient», le chef du gouvernement a rappelé que «le gouvernement libanais a exigé pour cela la révision du contrat conclu avec la Poste canadienne pour l’adjudication de la poste libanaise et ce, de façon à inclure la langue arabe aux côtés de la langue anglaise et d’adopter le centre d’arbitrage libanais comme centre accrédité en cas de conflit».
Le chef du gouvernement, le président Sélim Hoss, a affirmé hier que «cent ans après la signature du traité de La Haye, les relations internationales demeurent aujourd’hui régies par la force». Le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, a tenu ces propos dans une allocution qu’il a prononcée à l’occasion de l’ouverture hier matin du colloque sur l’arbitrage...