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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Syrie - Le ministre des AE, hospitalisé à l'AUH, hors de danger Chareh sortira aujourd'hui de la salle des soins intensifs(photos)

Le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk Chareh opéré d’urgence lundi à l’hôpital de l’Université américaine d’une complication cardiaque, a repris conscience hier matin et devrait être sur pied dans un mois. Le bureau d’information de l’AUH a précisé en soirée que celui-ci devrait sortir aujourd’hui mercredi de la salle des soins intensifs. Une source médicale à l’AUH a souligné de son côté que M. Chareh avait été réintroduit mardi matin en bloc opératoire pour ligaturer un point de suture extérieur qui avait sauté et que «tout s’est bien passé». «Il faudra un mois de rétablissement, par étapes, au ministre pour reprendre pleinement ses fonctions», a estimé le cardiologue Jaber Sawaya, affirmant que le ministre n’avait souffert d’aucune complication cérébrale. Le Dr Sawaya est l’un des quinze médecins libanais, dont trois chirurgiens, qui ont participé à l’intervention à l’AUH où M. Chareh avait été conduit en ambulance de Damas à la suite d’une déchirure de l’aorte. «M. Chareh a repris connaissance ce matin mais de nouveau, on lui a donné calmants et sédatifs, pour garder la pression sanguine stable», a indiqué le cardiologue avant d’ajouter : «Le ministre n’a pas eu de complications cérébrales qui accompagnent parfois les opérations du cœur, et sont causées par les machines d’assistance (cardiaque et respiratoire) utilisées pendant ce genre d’opération». «Un des principaux effets secondaires de ce genre d’opération, surtout chez les gens d’un certain âge, c’est qu’ils peuvent être frappés d’une sorte de paralysie ou de ralentissement des mouvements et cela n’est pas arrivé», a affirmé le Dr Sawaya. De son côté, le ministre de la Santé, lui-même médecin (gynécologue) à l’AUH, a déclaré que le responsable syrien, «après sa sortie de l’unité des soins intensifs sera placé en observation une semaine à dix jours au maximum dans le service de chirurgie cardiaque». Une source syrienne bien informée a indiqué pour sa part que l’état de santé du ministre est «rassurant» et qu’il devrait regagner Damas d’ici une semaine. «Tout nous rassure, le ministre est conscient et il est sous surveillance médicale pour 24 heures», à l’AUH a-t-on ajouté de même source. Dimanche après-midi, M. Chareh était apparu à la télévision souriant et ne semblant pas souffrir d’ennuis de santé, alors qu’il participait aux entretiens à Damas du président finlandais Martti Ahtissari. C’est très probablement lundi matin que le ministre a eu une alerte cardiaque, justifiant dans un premier temps son hospitalisation dans un important établissement de la capitale syrienne, l’hôpital al-Chami, a-t-on appris de sources médicales concordantes. Le chef de la diplomatie syrienne a ensuite été transporté d’urgence en ambulance de Damas à l’AUH de Beyrouth, un trajet d’une centaine de km accompli en près d’une heure. L’absence forcée de M. Chareh pendant au moins plusieurs semaines intervient au moment où semblent patiner les tractations menées ces derniers mois sous le parrainage des États-Unis en vue d’une reprise des négociations syro- et libano-israéliennes. Les vœux de rétablissement Le président de la République Émile Lahoud a pris contact hier avec l’épouse de M. Chareh pour s’enquérir de la santé du ministre. Par ailleurs, de nombreuses personnalités officielles et politiques ont défilé dans le salon d’accueil de l’AUH au dixième étage de l’établissement, parmi elles : la Première Libanaise, Mme Andrée Émile Lahoud, le Premier ministre Sélim Hoss et l’ancien chef du gouvernement Rafic Hariri, venus s’enquérir de la santé du ministre auprès de sa famille.
Le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk Chareh opéré d’urgence lundi à l’hôpital de l’Université américaine d’une complication cardiaque, a repris conscience hier matin et devrait être sur pied dans un mois. Le bureau d’information de l’AUH a précisé en soirée que celui-ci devrait sortir aujourd’hui mercredi de la salle des soins intensifs. Une...