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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - L'impasse reste totale entre Israël et la Syrie Liban-sud : Barak entretient le suspense

L’impasse restait totale hier entre Israël et la Syrie, malgré l’intervention personnelle, la veille, du président américain Bill Clinton pour tenter de relancer les négociations entre les deux pays. Parallèlement, Ehud Barak a continué à entretenir le suspense à propos des modalités du retrait israélien du Liban-Sud dont il reste convaincu qu’il aura lieu d’ici à juillet 2000. «Je ne suis pas disposé à dire, a-t-il en effet déclaré, ce qui se produirait si Israël n’obtenait pas un accord avec la Syrie à cette date». De son côté, le ministre israélien auprès de la présidence du Conseil, Haïm Ramon, a exprimé le «ras-le-bol» d’Israël devant ce que l’État hébreu perçoit comme l’intransigeance totale et incompréhensible du président syrien Hafez el-Assad. «Les positions syriennes sont inacceptables et il n’y a aucune chance pour que nous cédions à un ultimatum de Damas», a-t-il déclaré à la radio militaire israélienne. La radio officielle syrienne, qui a durci le ton depuis quelques jours, est revenue à la charge hier en accusant Israël de «manœuvrer» pour éviter un retrait «total» du Golan. Selon le Haaretz, la «formule» que les Israéliens discutent indirectement avec les Syriens pour reprendre les négociations prévoit une série d’étapes. La première serait la signature d’un document mettant fin à l’état de guerre entre les deux pays. Viendrait ensuite un accord permettant à Israël de quitter le Liban-Sud. C’est dans cette optique qu’une reprise des négociations est cruciale pour M. Barak.
L’impasse restait totale hier entre Israël et la Syrie, malgré l’intervention personnelle, la veille, du président américain Bill Clinton pour tenter de relancer les négociations entre les deux pays. Parallèlement, Ehud Barak a continué à entretenir le suspense à propos des modalités du retrait israélien du Liban-Sud dont il reste convaincu qu’il aura lieu d’ici à...