Timor Les miliciens pro-indonésiens reculent

Après le massacre de religieux dimanche, le commandant des milices pro-indonésiennes, après avoir menacé la force de paix « d’une guerre sans merci », a fini par ordonner à ses troupes de renoncer à la terreur. Cette annonce fait suite à l’arrestation de 15 miliciens mardi matin par l’Interfet et au meurtre de 11 autres par des résistants indépendantistes. Dans le même temps, la situation des Timorais, presque tous réfugiés, inquiète. Dans un Timor-Oriental exsangue de massacres, les attaques de la communauté internationale contre les milices pro-indonésiennes considérées comme les auteurs du meurtre, dimanche, de sept religieux au Timor-Oriental, fusent de toutes parts, obligeant le commandant de ces milices à ordonner publiquement «l’arrêt de la campagne de terreur» contre les indépendantistes timorais. Auparavant, ces derniers avaient tué onze miliciens en représailles. Plus tôt dans la journée, les Casques bleus en avaient arrêté quinze autres pour tenter de mettre un terme à ce qu’ils appellent une «orgie de meurtres, d’incendies et de violences». De son côté, la commission des Nations Unies a voté l’établissement d’une commission internationale d’enquête sur les atrocités commises au Timor-Oriental.