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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Damas et les palestiniens dénoncent la mauvaise foi d'Israël Rien ne va plus sur tous les volets

Après des mois d’optimisme relatif entretenu par des déclarations lénifiantes israélo-syriennes après l’élection de Ehud Barak, et malgré l’accord conclu entre ce dernier et les Palestiniens à Charm el-Cheikh, la relance du processus de paix semble à nouveau compromise sur tous les volets. Ainsi le ton tout d’abord commence à monter entre Damas et Tel-Aviv, la Syrie reprochant au gouvernement Barak «de cacher des intentions maléfiques sous des slogans et des déclarations pacifiques visant à tromper le Arabes et la communauté internationale». Par conséquent, estime Damas, «il faut arrêter toutes les mesures de normalisation prises récemment» avec l’État hébreu «et tenter de trouver une position arabe unifiée qui lie cette normalisation à un véritable engagement du gouvernement israélien pour la paix». Par contre, pour les Israéliens, c’est le président Assad «qui n’est pas intéressé par la paix» selon son homologue israélien Ezer Weizman, qui se déclare «très déçu» par l’attitude du chef de l’État syrien «qui n’a pas changé d’avis depuis deux ans malgré les multiples messages qui lui ont été adressés par l’intermédiaire de plusieurs diplomates». De son côté, le ministre israélien des Affaires étrangères David Lévy va plus loin, dénonçant «une offensive diplomatique arabe» contre son pays. Rien ne va plus également sur le volet palestinien. L’Autorité a adressé, en effet, des lettres de protestations aux représentants des grandes puissances accusant Israël de violer les termes de l’accord de Charm el-Cheikh en poursuivant la colonisation juive en Cisjordanie et la confiscation de terrains arabes dans les territoires occupés. «Il ne peut y avoir de paix, a estimé à ce propos le ministre palestinien Saëb Erakat, tant que le gouvernement Barak n’a pas annulé toutes ses décisions sur les colonies».
Après des mois d’optimisme relatif entretenu par des déclarations lénifiantes israélo-syriennes après l’élection de Ehud Barak, et malgré l’accord conclu entre ce dernier et les Palestiniens à Charm el-Cheikh, la relance du processus de paix semble à nouveau compromise sur tous les volets. Ainsi le ton tout d’abord commence à monter entre Damas et Tel-Aviv, la Syrie...