Liban-sud - Raid aérien contre des bases du Hezbollah Deux miliciens de l'ALS blessés par des tirs d'Amal

Deux miliciens de l’Armée du Liban-Sud (ALS) ont été blessés hier lors d’une attaque du mouvement Amal contre la zone occupée par Israël au Liban-Sud, a annoncé l’ALS. L’un des miliciens a été «légèrement» blessé par des éclats d’obus de mortier qui ont visé sa position à Arabsalim, en bordure du secteur central de la zone occupée, selon la radio de l’ALS. La radio a également fait état de tirs, mardi matin, contre «plusieurs autres positions» dans ce secteur, qui, selon elle, n’ont pas fait de victimes. Le mouvement Amal a pour sa part revendiqué cette attaque ainsi que celle d’au moins six autres positions de l’armée israélienne et de l’ALS en bordure des secteurs central et occidental de la zone occupée. Dans des communiqués distribués à Beyrouth, Amal a affirmé que ses attaques, à la roquette et au mortier, ont «fait des victimes dans les rangs ennemis». Treize miliciens de l’ALS ont été tués et 57 autres blessés depuis le début de l’année, la plupart dans les attaques du Hezbollah. Par ailleurs, l’aviation israélienne a mené hier un raid contre des bases présumées du Hezbollah au Liban-Sud, a indiqué la police. Un chasseur-bombardier a tiré deux missiles sol-air sur la région de Nabeh el-Tasseh, dans le massif de l’Iqlim el-Touffah, a précisé la police qui n’était pas en mesure d’indiquer dans l’immédiat si le raid avait fait des victimes. Sur un autre plan, un député du Hezbollah, Ammar Moussaoui, a affirmé hier dans une déclaration que la «Katioucha fait toujours partie de l’équation» au Liban-Sud, mais que le Hezbollah devait lui-même décider quand il faut l’utiliser. Ces propos ont été tenus au lendemain des menaces lancées par le numéro deux du parti, cheikh Naïm Qassem, qui avait invité les Israéliens à se réfugier dans les abris au cas où un civil libanais était blessé dans des bombardements israéliens.