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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Diaspora - Deuxième congrès des clubs et associations Hoss : l'émigré peut exercer son droit de vote

À l’éternel problème du droit de vote de l’émigré libanais, le Premier ministre Sélim Hoss a trouvé hier une solution : selon lui, il suffit d’être porteur d’une carte d’identité ou d’un passeport libanais «pour venir à tout moment au Liban et participer à la vie politique». Le chef du gouvernement regrette évidemment qu’il n’y ait pas un moyen plus pratique d’exercer son droit de vote. «Mais, argue-t-il, comment le candidat à des élections au Liban peut-il faire connaître son programme d’action aux quatre coins du monde ?». Au fait, le Libanais établi à l’étranger ne pourrait-il pas – à l’instar de ce qui se passe dans d’autres pays – voter au siège de son ambassade ? M. Hoss a évoqué la question du vote dans un discours prononcé à l’occasion du deuxième congrès des associations et clubs d’émigrés libanais qui ont entamé hier matin leurs travaux à l’hôtel Carlton, à Beyrouth. Le Premier ministre a en outre expliqué la substance de la politique étrangère du Liban, qui se base sur les principes suivants : application de la résolution 425, concomitance des deux volets libanais et syrien dans le processus des négociations de paix et appui à la Résistance contre Israël. Sur le plan économique, M. Hoss a souligné la nécessité pour le Liban de «relever le défi de la mondialisation à travers la signature d’accords de libre-échange avec les pays arabes, pour arriver un jour à la réalisation d’un marché commun arabe». Il a rappelé les accords conclus dans ce sens avec la Syrie et l’Égypte et les négociations sur le partenariat euro-méditerranéen auxquelles le Liban participe actuellement. À l’issue de son allocution, M. Hoss s’est prêté aux questions de l’assistance. Concernant le droit de vote de l’émigré, il a précisé que la participation de ce dernier à la vie publique dans son pays natal se heurtait à une série d’obstacles pratiques, difficiles à régler, comme, par exemple, les distances. Quid du service du drapeau ? Les enfants de la diaspora en seront-ils dispensés ? «La question est encore sous étude», a répondu le Premier ministre, qui a révélé d’autre part que le gouvernement compte élaborer «une nouvelle stratégie visant à consolider les relations entre le Liban et ses émigrés». Les participants au congrès se sont répartis par la suite en plusieurs groupes de travail. À 18h, le ministre de l’Économie Nasser Saïdi a donné une conférence sur la situation économique au Liban et sur les possibilités d’investissements dans le pays. Par ailleurs, le président Hoss a reçu en son domicile, secteur de Aïché Bakkar (Ras-Beyrouth) le député Boutros Harb, qui a notamment déclaré au terme de l’entrevue : «Il serait injuste d’imputer la responsabilité de la crise économique au gouvernement». En réponse à une question concernant les enquêtes judiciaires en cours, il a indiqué que celles-ci ne devaient souffrir aucune exception. En soirée, M. Hoss a reçu le chef du département politique de l’OLP, M. Farouk Kaddoumi, avec qui il a évoqué la situation régionale à la lumière des prochaines élections en Israël.
À l’éternel problème du droit de vote de l’émigré libanais, le Premier ministre Sélim Hoss a trouvé hier une solution : selon lui, il suffit d’être porteur d’une carte d’identité ou d’un passeport libanais «pour venir à tout moment au Liban et participer à la vie politique». Le chef du gouvernement regrette évidemment qu’il n’y ait pas un moyen plus...