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Actualités - CHRONOLOGIE

40 degrés hier à Beyrouth : vers une réedition de la canicule de 1998

La chaleur qui sévit en ce mois d’août se fait d’autant plus sentir que le rationnement du courant électrique empêche souvent le recours aux climatiseurs. Hier, le mercure a enregistré une pointe de 40 degrés à Beyrouth, une des températures les plus élevées cette année dans la capitale. Certains météorologistes minimisent les choses . Interrogé à ce sujet, le directeur de l’institut de météorologie de Taanayel, M. Michel Frem, affirme, pour sa part, vu l’effet de serre dont souffre la planète entière, que cette température serait plutôt «normale pour la saison». En fait, a ajouté M. Frem, en 1998, nous avions eu un été très chaud, avec une moyenne des températures maximales de plus de 40 degrés en juillet/août, et des pointes de 46 degrés. L’air chaud qui soufflait maintenait des températures de l’ordre de 28-30 degrés même la nuit, alors que l’écart des températures, dans la Békaa, est normalement de l’ordre de 20 degrés. Il s’agit, bien évidemment, de températures enregistrées dans la Békaa. Nous n’en sommes pas là, cette année, a poursuivi M. Frem, mais nous nous y dirigeons. Le week-end s’annonce particulièrement chaud, avec des vents désertiques secs et chauds en provenance d’Arabie séoudite et d’Égypte. «Il se pourrait donc que nous nous dirigions actuellement vers une canicule similaire à celle de 1998», a-t-il conclu.
La chaleur qui sévit en ce mois d’août se fait d’autant plus sentir que le rationnement du courant électrique empêche souvent le recours aux climatiseurs. Hier, le mercure a enregistré une pointe de 40 degrés à Beyrouth, une des températures les plus élevées cette année dans la capitale. Certains météorologistes minimisent les choses . Interrogé à ce sujet, le...